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Made in Angers : découverte de l’Orfèvrerie d’Anjou

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Anciennement connue sous le nom des Etains d’Anjou, OA 1710 est devenue bien plus qu’une simple orfèvrerie.

Anciennement connue sous le nom des Etains d’Anjou, OA 1710 est devenue bien plus qu’une simple orfèvrerie.

Anciennement connue sous le nom des Etains d’Anjou, OA 1710 est devenue bien plus qu’une simple orfèvrerie. Situé non loin des Claveries, cette entreprise est une des dernières au monde à travailler principalement l’étain, ce matériau rare et fascinant. Artisan de certaines des plus impressionnantes créations de métallurgie dans l’univers des arts industriels, l’Orfèvrerie sait recréer la demande de l’étain en suscitant l’admiration. Nous les avons rencontré alors qu’ils ouvraient pour la première fois leurs portes au public, à l’occasion de Made in Angers.

Après un changement de cap, qui, à l’époque pouvait sembler être un pari fou, cette entreprise a su ne pas s’entériner dans les arts de table désormais morts. OA est désormais hors d’une compétition entre étaineries, qui ont progressivement fermé, tandis qu’elle devenait quasiment monopole du marché de la métallurgie de luxe. Aujourd’hui l’Orfèvrerie répond à la demande de grands noms du champagne et compagnies de produits de luxe, pour créer des seaux ou contenants métalliques artistiques qui sont des œuvres uniques en leur genre. Les arts industriels portent bien leurs noms quand on parle de cette entreprise qui sait allier, précision, finesse et savoir-faire artisanal.

Ralliant des corps de métiers variés, la trentaine de salariés sait répondre à des demandes exigeantes de noms fameux. Et quand un client commande chez OA, l’entreprise est quasiment sûre de le revoir, tant la qualité est au rendez-vous. C’est donc plusieurs milliers de seaux à champagne qui sont créés dans ces ateliers, et chaque forme designé est un nouveau défi pour l’équipe. Si on retrouve des machines industrielles dans l’usine, c’est avant tout pour se débarrasser de la pénibilité de certaines tâches, mais la spécificité d’OA se trouve entre les mains des employés, devenus maîtres dans leurs domaines. Des tourneurs, des repousseurs, des orfèvres évidemment, mais aussi des graveurs qui, tous, arrivent à délivrer un produit, unique, luxueux à un rythme impressionnant.

Aujourd’hui OA se renouvelle encore et toujours en créant des œuvres surprenantes. Que ce soit à l’aide de collaborations avec de prestigieux designers, ou bien en associant l’objet avec une autre matière ou un nouveau concept, l’avenir de cette institution angevine reste prometteur. Les partenaires se diversifient aussi, demandant parfois de repenser les objectifs de l’entreprise. De nouvelles directions sont envisagées comme l’utilisation de matériaux différents, ou de plus d’objets autre que le seau, comme l’initiative récente de faire des trophées, un vrai challenge métallurgique pour une entreprise. Mais OA a une capacité à toujours pouvoir rebondir, de par leur savoir de fabrication mais aussi par le matériau, l’étain, qui continuera à hypnotiser et attiser le regard des clients les plus prestigieux tant que OA sera là pour le mettre en valeur.

Axel Chouteau

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