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Fusion. Le projet de l’Étoile Angers Basket prend forme

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Les deux co-présidents, Thierry Boisseau (à gauche) et Jean-Jacques Grossin (à droite) présentent le logo du futur club. (Crédits photo TB).

La fusion entre l’ABC (Anjou Basket Club) et l’EOSL (Étoile d’Or Saint-Léonard) sera effective la saison prochaine. Commencé depuis deux ans, le projet de l’EAB (Étoile Angers Basket) se précise.

Un projet de longue date que soutient le maire d’Angers, Christophe Béchu, « Nous somme une terre de basket. Notre département figure parmi ceux qui figurent le plus de licenciés de bascket ». Ainsi « il faut savoir rassembler pour pouvoir jouer au haut niveau ». Mais « sans pour autant perdre l’histoire, l’âme de ces deux clubs » ajoute Christophe Béchu.

Louis Blanvillain, président de l’EOSL se dit « satisfait de cette fusion. J’espère qu’elle portera le basket angevin à un certain niveau. Il y a une certaine nostalgie de ma part et des 5 000 adhérents du club. Car en avril, nous allons fêter le 75ème et dernier anniversaire du club, qui arrive en même temps que la fusion ».

Deux comités de pilotage ont travaillé sur la question de la fusion entre les deux clubs. « Il y avait une volonté de s’unir pour un seul club » assure Thierry Boisseau, co-président de l’EAB.

Le comité de direction est composé de :

  • Deux co-présidents : Thierry Boisseau et Jean-Jacques Grossin.
  • Quatre vice-présidents : Stéphane Birrien, Stéphane Boutin, Arnaud Lebonbarré, Nadège Alinei.

De ces six membres du comité de direction, s’ajoutent 11 membres bénévoles qui forment le nouveau CA (Conseil d’Administration).

Objectif ? « Monter en Pro B d’ici trois ans »

L’EAB regroupera 45 équipes. 30 équipes masculines et 15 équipes féminines. Les couleurs des maillots seront blanc à domicile et noir à l’extérieur. « Cela s’inscrit dans la continuité de notre travail depuis deux ans afin de respecter l’histoire des deux clubs » explique Jean-Jacques Grossin, co-président de l’EAB.

L’objectif ? « De faire briller le club à tous les échelons ». Mais surtout « atteindre d’ici trois ans, la Pro B » ambitionne le co-président.

La douzaine de salariés des deux clubs conserveront leur poste. Le budget est fixé à 1 100 000 € pour l’instant, « de quoi assurer d’être performant dans tous les domaines » pour Thierry Boisseau.

Pour autant, le coût initial de la première saison de l’EAB sera « pris en charge par la municipalité » explique le maire d’Angers. Pour « accompagner la fusion ».

« À la mi-avril, nous allons nous décider pour l’organigramme technique de nos équipes » confie Thierry Boisseau. Sachant que le projet d’EAB a de la concurrence en Pays de la Loire avec Nantes, Cholet et Le Mans qui ambitionnent aussi de rayonner dans le basket de haut niveau.

 

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