Citoyenneté

Tour de France: Vers la 15ème étape, Givors / Mont Ventoux.

Publié

le

© A.S.O.

© A.S.O.

Le profil accidenté de la 14ème étape autorisait tous les espoirs aux coureurs échappés en début de parcours. C’est donc un groupe imposant et particulièrement délicat à constituer qui s’est dégagé après 88 kilomètres de course. Avec 18 coureurs qui ne menaçaient pas les intérêts des leaders du classement général, le groupe s’est dirigé vers Lyon en confiance, mais la pertinence et la solidité des attaques est devenue primordiale. Dans le final, les plus entreprenants n’ont pas été les mieux récompensés : Julien Simon, a mis du tempérament dans son offensive juste avant la côte de la Croix-Rousse, mais a été repris dans le dernier kilomètre. Parmi les 12 coureurs encore en lice à ce stade, c’est Matteo Trentin, un des poissons-pilotes habituels de Mark Cavendish qui a surgi pour aller coiffer sur la ligne le Suisse Michael Albasini. Après les deux victoires de « Cav », et le succès de Tony Marin au Mont-Saint-Michel, il s’agit de la quatrième étape remportée par un coureur d’Omega Pharma Quick Step.

Une contre-attaque massive

Le mouvement du jour débute à l’initiative de Jens Voigt (RLT), qui forme au km 8 un trio avec Lars Bak (LTB) et Blel Kadri (ALM). Ils sont rapidement rejoints par Arthur Vichot (FDJ) et Christophe Le Mével (COF) au km 18, mais le coureur de Cofidis ne passe que quelques kilomètres en tête. Le peloton, d’abord conduit par les coureurs de Vacansoleil, ne laisse pas le quatuor s’éloigner. La trentaine de secondes dont il dispose ne pèse pas lourd, et le contexte se prête à une contre-attaque massive, qui se dessine au km 40. La jonction est effective au km 42, où l’on compte alors 18 coureurs en tête : Lars Bak (LTB), Marcus Burghardt, Tejay Van Garderen (BMC), Jan Bakelants, Jens Voigt (RLT), Cyril Gautier (EUC), Arthur Vichot (FDJ), Blel Kadri (ALM), Pavel Brutt (KAT), Imanol Erviti, Jose Joaquim Rojas (MOV), Egoitz Garcia (COF), Matteo Trentin (OPQ), David Millar, Andrew Talansky (GRS), Michael Albasini (OGE), Simon Geschke (ARG) et Julien Simon (SOJ).

Euskaltel insiste

Frustrées de ne pas avoir de représentants à l’avant, les équipes Euskaltel et Lampre continuent de mener la charge, et ne cèdent qu’après 90 kilomètres de course. Les 18 hommes de tête bénéficient d’un peu plus de souplesse lorsque Sky prend le relais. Au sommet de la côte de Thizy-les-Bourgs, leur avantage monte à 3’50 », alors que Johnny Hoogerland (VCD), momentanément accompagné de Damiano Cunego (LAM), se lance en vain dans une poursuite.

Julien Simon en tête dans la côte de la Croix-Rousse

Le groupe imposant se présente intact dans les 25 derniers kilomètres, où un écart de 6’30 » est enregistré avec le peloton. C’est le moment que choisit Michael Albasini pour accélérer, sans succès. Il est imité par David Millar, qui n’en connaît pas davantage. La réelle sélection débute avec une attaque de Bakelants dans la côte de la Duchère. L’ancien Maillot Jaune bascule en tête, mais se fait reprendre dans la descente, où Julien Simon passe à son tour à l’offensive. Le coureur de Sojasun aborde avec 20 » d’avance la côte de la Croix-Rousse, qu’il monte en augmentant légèrement son avantage au sommet (20 »). Mais c’est dans la plongée sur les bords du Rhône que la situation se complique.

Trentin surprend Albasini

Van Garderen et Kadri se montrent menaçants avec des attaques à 5 km de l’arrivée. En définitive, c’est sous la Flamme Rouge que Julien Simon est repris par un groupe emmené par Michael Albasini et Marcus Burghardt. Le coureur suisse d’Orica-GreenEdge semble le mieux placé dans le sprint, mais il est surpris par Matteo Trentin, qui surgit sur le côté droit de la route pour remporter sa première étape sur le Tour de France.

L’analyse de l’étape de demain Givors / Mont Ventoux par Jean-François Pescheux

« C’est l’étape la plus longue de ce centième Tour. C’est aussi l’une des plus prestigieuses, car personne ne gagne jamais par hasard au Ventoux, surtout un 14 juillet… De deux choses l’une : soit c’est un groupe qui part de très loin et conserve suffisamment d’avance pour que les échappés s’expliquent entre eux ; soit les leaders cadenassent la course jusqu’au pied du Ventoux, transformant ensuite l’étape en gigantesque course de côte ! Et là, selon le temps qu’il fera, il pourrait y avoir des dégâts, de gros dégâts. Imaginez une chaleur caniculaire toute la journée? Maillot Jaune ou pas, si vous êtes mal dans la montée, vous laissez un quart d’heure ! » un contenu letour.fr

[dailymotion video/x118xyk]

La rédaction apporte chaque jour son lot quotidien d'information angevine, pour vous fournir l'essentiel de l'actualité de la journée.Vous avez une information urgente, pratique, n’hésitez-pas envoyez la nous sur redaction@my-angers.info

Continuer à lire