Grippe aviaire : renforcement des mesures dans le Maine-et-Loire face à une propagation inquiétante

La grippe aviaire continue de gagner du terrain en France, poussant les autorités à renforcer les mesures de prévention. Initialement classé en risque « modéré » depuis mi-octobre, le territoire national est désormais placé en niveau de risque « élevé » de contamination.

Ce changement de statut s’explique par la détection récente de foyers supplémentaires, notamment dans le département des Landes. Face à cette situation critique, la préfecture du Maine-et-Loire a durci ses mesures de protection ce mercredi.

Un renforcement des dispositifs préventifs départementaux

À la suite d’un arrêté ministériel datant de fin septembre, la préfecture du Maine-et-Loire a confirmé l’application de nouvelles mesures sur l’ensemble du département. Celles-ci visent à protéger la filière avicole et à limiter la propagation du virus.

Mise à l’abri et dépistage obligatoire

Les établissements détenant moins de 50 volailles ou oiseaux captifs sont désormais contraints de placer leurs animaux sous filet ou de les confiner à l’intérieur. Pour les élevages plus importants, c’est une mise à l’abri totale qui est exigée. De plus, tous les palmipèdes prêts à être engraissés doivent faire l’objet d’un dépistage virologique dans les 72 heures précédant tout déplacement dans une zone à risque de diffusion. Les autorités insistent également sur l’importance de la désinfection des véhicules utilisés pour le transport de volatiles.

Interdiction des rassemblements et rôle de la vaccination

Afin de limiter la propagation de l’influenza aviaire, tous les rassemblements de volailles et d’oiseaux captifs sont strictement interdits. Le préfet du Maine-et-Loire a souligné que, bien que la vaccination soit obligatoire dans les élevages comptant plus de 250 canards, elle « ne garantit pas l’absence de contamination ». Cette déclaration met en lumière la complexité de la lutte contre cette épizootie, qui nécessite une vigilance et des mesures multiples pour contenir le virus.

En intensifiant ces dispositions, les autorités espèrent freiner la progression de la grippe aviaire et protéger une filière essentielle pour l’économie locale, tout en garantissant la santé publique