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Coronavirus. Le Préfet fait le point de la situation dans le Maine-et-Loire.

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Credit AM – Le préfet de Maine-et-Loire lors d’un contrôle sur le respect du couvre-feu à Angers.

Un Conseil de défense se tient aujourd’hui pour déterminer d’éventuelles restrictions notamment dans les 20 départements en sursis, mais la situation sanitaire diffère selon les zones dont le Maine-et-Loire où la situation varie selon les territoires.

Emmanuel Macron réunit un nouveau Conseil de défense sanitaire ce mercredi 3 mars à l’Élysée. Statu quo ou serrage de vis ? Tout est sur la table. Une certitude : la situation est très variable d’un département à l’autre.

Dans les Hauts-de-France et en Île-de-France, le nombre de cas continue d’augmenter, les hospitalisations aussi, surtout dans le Nord, dans le Val d’Oise et à Paris. Il faut ajouter trois nouveaux départements qui pourraient être placés sous surveillance : l’Aube, dont le taux d’incidence a franchi 250, les Alpes de Haute-Provence et les Hautes-Alpes qui ont vu cette semaine le nombre de cas fortement augmenter.

Et il y a des départements où on constate une légère amélioration : en Moselle, le taux d’incidence est en baisse. Même chose dans les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, le Var.

Dans le Rhône et la Drôme sous surveillance, la situation se stabilise. Les épidémiologistes sont un peu perdus.

Et dans le Maine-et-Loire ?

Si la situation semble se stabiliser pour le moment voir décroitre à certains endroits, le préfet de Maine-et-Loire reste lucide néanmoins “Nous avons une évolution épidémiologique pas très bien orientée, le taux d’incidence a augmenté de 150 à 180 en quinze jours”, pour tenter d’enrayer cette pandémie, le représentant de l’Etat et ses équipes multiplient les contrôles de couvre-feu depuis un mois et demi avec 1500 amendes émises pour non respect du couvre-feu et regroupement de personnes sur le département. “nous organisons aussi des contrôles dans les restaurants ouvriers”

A Angers, chaque jour des contrôles sont réalisés aléatoirement comme l’usage de haut-parleur sur l’esplanade Coeur de Maine samedi dernier pour demander l’évacuation des personnes à l’heure du couvre-feu, comme l’indique Jean Hayet, Directeur départemental de la Sécurité Publique dans le Maine-et-Loire.

Si la situation semble maîtrisée sur une grande partie du Maine-et-Loire, une zone concentre l’attention de tous et plus particulièrement sur la commune de Chemillé où les indices dépassent les 700 cas pour 100 000 habitants. “J’ai mis en place un dépistage massif de la population ce dimanche et nous avons trouvé 31 cas positifs” précise le Préfet Pierre Ory. Face à cette explosion des cas dans le choletais, le représentant de l’Etat y voit “un dynamisme économique important” pour être plus clair, des cas qui se seraient déclarés au sein des entreprises.

Dans son dernier bulletin, l’ARS indiquait un taux d’incidence de 178,8 pour 100000 Habitants en population générale sur l’ensemble du département et de 138,6 chez les plus de 65 ans. Sur le choletais, les chiffres restent élevés avec un indice de 259 qui dépasserait le seuil de la “surveillance accrue” indiqué par le gouvernement.

Concernant les variants, il représente aujourd’hui 65,8% des tests positifs. Près de la moitié pour le britannique avec 49,60% et 7,10% pour le variant sud-africain ou brésilien en Maine-et-Loire.

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