Social
Grève à la stérilisation du CHU d’Angers : un mouvement qui se poursuit
Les agents de stérilisation du CHU d’Angers continuent leur mobilisation. Après un mois de grève marqué par plusieurs journées suivies, le conflit demeure sans solution face à des négociations jugées insatisfaisantes par les grévistes.
Une mobilisation qui dure
Le lundi 9 décembre, le mouvement a mobilisé 88 % des agents. Ce jeudi 12 décembre, la mobilisation a été reconduite. « Nos collègues ne lâcheront pas, et ils ont raison », explique un représentant syndical de Force Ouvrière. Une caisse de grève, mise en place pour soutenir le mouvement, rencontre un écho favorable.
Des promesses non tenues
Les agents dénoncent le non-respect des engagements pris par la direction lors des premières négociations. Parmi les promesses, le recrutement de cinq agents pour compenser les absences est incomplet : « trois postes ont été pourvus, mais l’un des nouveaux arrivants a quitté son poste après une seule journée. »
Une formation attendue depuis des années
Un réaménagement du dispositif de formation des agents avait également été annoncé. Cependant, aucun calendrier précis n’a été communiqué. « C’est une promesse qui traîne depuis plus de six ans », déplorent les grévistes.
Des plannings toujours contestés
Les plannings censés alléger les contraintes du personnel sont également critiqués. Les nouvelles propositions de la direction sont perçues comme très similaires aux précédentes et incluraient même des contraintes supplémentaires, selon les agents.
Une prime d’insalubrité qui divise
Enfin, la revendication concernant la prime d’insalubrité reste un point de blocage. Actuellement fixée à 1,04 euro par jour, elle devait être revalorisée à 4,12 euros, mais la direction n’a pas donné suite. « Nous parlons de 35 agents concernés seulement, ce n’est pas un effort insurmontable », insiste un gréviste.
Les grévistes restent mobilisés
Après un mois de mobilisation, les grévistes estiment que la direction n’a pas fait de concessions significatives. Selon eux, un accord reste possible si la direction engage davantage de moyens.
Un mouvement qui s’inscrit dans la durée
Lors de l’assemblée générale, les agents ont voté pour une nouvelle journée de grève. « Nous sommes déterminés à continuer pour faire valoir nos droits et améliorer nos conditions de travail », affirme un membre du personnel.
Alors que le conflit perdure, les agents appellent la direction à reprendre les négociations pour trouver une issue.