Sante

Un pas de plus contre le glioblastome : l’association « Des Étoiles dans la Mer » soutient la recherche à Angers et remet un chèque de 20 000 €

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Le 10 décembre 2024, l’association Des Étoiles dans la mer, Vaincre le glioblastome a remis un chèque de 20 000 € à l’unité Micro et Nanomédecines Translationnelles (Mint), une équipe de recherche de l’Université d’Angers, labellisée par l’Inserm et le CNRS.

Le 10 décembre 2024, l’association Des Étoiles dans la mer, Vaincre le glioblastome a remis un chèque de 20 000 € à l’unité Micro et Nanomédecines Translationnelles (Mint) de l’Université d’Angers. Ce financement marque un soutien crucial à la recherche contre l’un des cancers du cerveau les plus redoutables, le glioblastome.

Chaque année, environ 3 500 nouveaux cas de ce cancer agressif sont diagnostiqués en France. Malgré des traitements combinant chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie, la récidive est quasi inévitable, avec une médiane de survie inférieure à deux ans.

Une recherche prometteuse sur les cellules souches tumorales

Cécile Doualle, doctorante au sein de l’unité Mint, travaille depuis trois ans sur une énigme scientifique majeure : pourquoi certaines cellules souches de glioblastome résistent-elles aux traitements ? Ces cellules, capables de régénérer la tumeur, représentent un défi pour les chercheurs.

Pour mieux comprendre ces mécanismes de résistance, Cécile a développé des modèles de cellules souches tumorales. Ces outils permettent d’évaluer l’efficacité de nouvelles molécules thérapeutiques et de tester des combinaisons prometteuses. « J’essaie de créer des synergies entre molécules pour améliorer l’efficacité des traitements contre ces cellules qui s’adaptent si bien », explique-t-elle.

Traverser la barrière hémato-encéphalique : un défi audacieux

Un autre obstacle majeur à la lutte contre le glioblastome est la barrière hémato-encéphalique, une structure naturelle qui protège le cerveau mais empêche de nombreux médicaments d’y accéder.

Pour contourner cette barrière, Cécile Doualle explore des solutions innovantes. L’une d’elles consiste à encapsuler les médicaments dans des nanoparticules capables de traverser cette barrière et de libérer leur contenu directement dans le cerveau. Une approche audacieuse, notamment via l’administration nasale : « Je rêve de développer un spray nasal efficace », confie la chercheuse.

Une subvention qui prolonge l’espoir

Les travaux de Cécile devaient initialement s’achever en septembre 2024. Grâce à la subvention de 20 000 € de Des Étoiles dans la mer, elle pourra poursuivre ses recherches pendant six mois supplémentaires.

Créée en 2019, cette association basée à Montpellier a pour mission de financer la recherche, soutenir les familles touchées et sensibiliser le grand public à cette maladie. C’est la première fois qu’elle finance une thèse doctorale.

Lors de la remise du chèque, Carole Chiron, référente de l’association pour le Maine-et-Loire, a exprimé son espoir : « Comme moi, les 800 adhérents de l’association ont été ou sont dans le combat. Nous mettons notre espoir entre vos mains, vous les chercheurs. Faites de nos rêves une réalité ! »

Vers un avenir plus prometteur

Grâce à des initiatives comme celle de Des Étoiles dans la mer et à des chercheuses déterminées comme Cécile Doualle, la lutte contre le glioblastome progresse. Ce don incarne l’espoir d’une percée scientifique capable de changer la vie de milliers de patients et leurs familles.

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