Economie
Maine-et-Loire : la DGCCRF sur tous les fronts pour protéger les consommateurs en 2024
En 2024, les agents de la Direction départementale de la protection des populations du Maine-et-Loire (DDPP 49) ont déployé une énergie sans faille pour protéger les habitants et assurer une concurrence loyale entre les entreprises du territoire. Régulation des marchés, lutte contre la vie chère, sécurité des produits… Retour sur une année d’actions intenses au service des consommateurs angevins.
Une vigilance accrue sur les prix et la transparence
Dans un contexte où le pouvoir d’achat reste une préoccupation majeure, la DGCCRF a mené des enquêtes ciblées sur les prix et l’origine des produits. Objectif : garantir une information claire et loyale pour le consommateur. Les agents de la DDPP 49 ont ainsi réalisé près de 925 contrôles, sur le terrain et en ligne, portant sur 637 établissements. Une stratégie payante, puisque 343 anomalies ont été détectées, confirmant l’importance d’une surveillance régulière.
Sécurité des produits : des actions concrètes pour protéger les consommateurs
Jouets, articles de puériculture, produits électriques… Les agents de la DDPP 49 ont intensifié les contrôles pour éviter la mise sur le marché de produits dangereux. Certaines références non conformes ont ainsi été retirées des rayons pour préserver la sécurité des consommateurs. La surveillance s’est aussi étendue au domaine numérique, avec des vérifications accrues des sites de vente en ligne et des pratiques des influenceurs.
Des sanctions pour garantir des pratiques commerciales équitables
Lorsque des infractions ont été relevées, la DGCCRF a réagi avec des mesures adaptées. Ainsi, 241 entreprises ont reçu un avertissement pour des anomalies mineures, tandis que 102 autres ont été mises en demeure de se conformer à la réglementation sous un délai contraint. Plus sévères, 30 infractions ont donné lieu à des procès-verbaux ayant entraîné des transactions pénales pour un montant total de 286 100 euros, dont 214 450 euros déjà réglés. Par ailleurs, 22 amendes administratives ont été prononcées, atteignant un total de 172 599 euros. Pour renforcer la transparence et dissuader les mauvaises pratiques, six sanctions ont été rendues publiques sur Internet et les réseaux sociaux.