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A Angers, la femme du boulanger forme et accompagne les futurs vendeurs de la profession.

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Crédit CNBPF / MARYSE GABORIAU- Femme de boulanger à Angers, elle transmet son savoir aux futurs vendeurs et vendeuses

A Paris, la Fête du Pain 2025 sera une nouvelle fois l’occasion pour les artisans boulangers-pâtissiers de se mobiliser et de partager leur passion avec le grand public. Aujourd’hui, nous allons à la rencontre de Maryse Gaboriau qui accompagne son mari à la destinée de la célèbre boulangerie angevine « La Doréenne » , bien connue pour ses nombreuses récompenses., mais aussi elle transmet son savoir aux futurs vendeurs et vendeuses de la profession.

Maryse Gaboriau découvre la boulangerie par la vente et en fait son métier par passion. Installée à Angers depuis 2006 avec son mari boulanger, elle se forme en obtenant un CQP Vendeuse en boulangerie en 2009. Désireuse de transmettre, elle devient formatrice à la Chambre des Métiers, où elle accompagne les futurs vendeurs. À la tête d’une équipe de cinq personnes, elle veille au lien entre fournil et boutique, convaincue que bien conseiller les clients valorise l’artisanat.

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier ?

J’adore les produits. Dès qu’on entre en boulangerie, ça sent bon, c’est beau. C’est un métier où l’on travaille avec les mains, et c’est ce que je répète toujours à mes vendeuses : on a la chance d’évoluer dans un environnement chaleureux et humain.

Qu’est-ce qui est le plus difficile dans la vente en boulangerie ?

Pour moi, rien. J’adore faire le lien entre le fournil et le magasin, expliquer aux clients pourquoi le pain est comme ça, leur transmettre ce que je sais. Tout me plaît dans ce métier !

À quoi ressemble une journée type ?

Je commence à 6h30 pour mettre en place tous les produits avant l’ouverture à 7h. Ensuite, la boutique reste ouverte jusqu’à 19h30, avec une petite pause de 30 minutes dans la journée. Quand il y a moins de monde, je peux m’éclipser un peu et laisser les filles gérer.

Comment êtes-vous devenue formatrice ?
Un peu par hasard ! Une annonce est passée à France Travail, et des formateurs de la Chambre des Métiers, qui connaissaient notre boulangerie, me l’ont envoyée en me disant : «On veut que tu viennes !». Je ne me sentais pas légitime au début, mais ils m’ont convaincue.

Qu’est-ce que vous enseignez ?

La vente, bien sûr, mais aussi l’accueil client, le respect des produits et la connaissance des gammes de pains et pâtisseries. Pour moi, c’est essentiel d’être capable de bien conseiller.

Quel est l’aspect le plus enrichissant dans l’enseignement ?

Les élèves viennent de parcours très différents : certains ont déjà un diplôme en boulangerie ou pâtisserie, d’autres se réorientent. Ils arrivent aussi d’horizons variés : boulangeries de campagne, grandes enseignes, boutiques haut de gamme. On apprend autant d’eux qu’ils apprennent de nous.

Le pain reste un élément essentiel de la culture française ?
Évidemment ! On fait partie du patrimoine français, les gens viendront toujours acheter du pain en boulangerie. On l’a bien vu avec le Covid, où les boulangeries sont restées ouvertes.

Quiz

1/ Votre produit préféré à vendre en boulangerie ? Le pain au chocolat.
2/ Le super-pouvoir idéal pour une vendeuse en boulangerie ? Son sourire.
3/ Si vous deviez décrire votre métier en un seul mot ? Partage.
4/ L’erreur à ne jamais faire en vente ? Ne pas sourire.
5/ Si vous deviez donner un slogan à votre boulangerie ou à votre métier de vendeuse ?
Le pain, c’est la vie.

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