Economie
1er mai à Angers : ce que vous devez savoir sur la vente de muguet sur la voie publique
Le 1er mai approche, et avec lui, la traditionnelle vente de muguet sur la voie publique. À Angers comme ailleurs, cette pratique est tolérée pour les particuliers mais reste strictement encadrée par la réglementation municipale. Objectif : préserver la tradition tout en évitant une concurrence déloyale envers les professionnels du secteur floral.
Ainsi, seules les personnes non professionnelles sont autorisées, pour cette journée uniquement, à vendre du muguet cueilli à la main, et non cultivé, c’est-à-dire directement ramassé en forêt ou dans leur jardin personnel. Ces brins doivent être proposés à la vente sans racine, sans feuillage ajouté, sans autres fleurs associées, sans emballage ni contenant. De plus, il est formellement interdit d’utiliser tout type d’installation fixe comme une table, des tréteaux ou des chaises pour matérialiser un point de vente. Autre restriction importante : le lieu de vente doit être situé à au moins 40 mètres d’un fleuriste déjà en activité.
Il est donc essentiel de comprendre que cette vente occasionnelle de muguet doit rester modeste, naturelle et discrète, dans le respect des règles locales définies par arrêté municipal. Cette tolérance ne concerne que le 1er mai. En dehors de cette journée spécifique, toute vente de marchandise sur la voie publique sans autorisation est considérée comme une infraction. Elle expose les contrevenants à une amende forfaitaire de 300 euros, qui peut grimper à 3750 euros et six mois de prison en cas de non-paiement dans les délais. À cela peut s’ajouter la confiscation ou la destruction de la marchandise, comme le prévoit l’article R 446-3 du Code pénal.
Avant de vous lancer dans la vente de quelques brins ce 1er mai, prenez donc le temps de vous renseigner auprès de votre mairie d’Angers ou de votre commune, pour connaître précisément les modalités autorisées. Une tradition bien respectée vaut mieux qu’une amende salée.