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Retour à l’école dans le Maine-et-Loire. Parents et syndicats unis pour des « garanties sanitaires »

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L’allocution du Premier ministre ce mardi après-midi devant l’Assemblée nationale n’a pas rassuré. Au contraire. Les parents d’élève de la FCPE de Maine-et-Loire et l’intersyndicale continuent malgré le cadre annoncé par Edouard Philippe à appeler au boycott de la rentrée le 11 mai, si des “garanties sanitaires” ne sont pas au rendez-vous.

Prévu comme progressif et sur la base du volontariat des parents, le retour en classe des élèves de maternelle et d’élémentaire se fera selon des conditions sanitaires particulières. Pas plus de quinze élèves par classe, le respect des gestes barrière, du gel hydroalcoolique à disposition des élèves, des masques pour les enseignants « lorsque les gestes barrières seront compliqués à respecter », et des masques pédagogiques pour les élèves au cas par cas selon les besoins particuliers.

Les collégiens de 6e et 5e devraient eux reprendre les cours le 18 mai, munis de masques « obligatoire ». Tandis que la décision pour la réouverture des lycées est remise à la fin mai, notamment pour les lycées professionnels.

Des consignes et surtout des moyens « humains et matériels insuffisants » pour garantir la sécurité sanitaire des élèves, des enseignants et des personnels communaux et départementaux pour la FCPE Maine-et-Loire, qui demande également à pouvoir participer à des visites de “pré-rentrée” pour s’assurer des garanties sanitaires pour l’accueil des personnels et des enfants.

Les syndicats enseignants multiplient les réunions

Les syndicats enseignants quant à eux organisent dans le Maine-et-Loire des réunions intersyndicales. Pour le Snuipp-FSU, le Snudi-FO, la CGT Educ’action et Sud Education, hors de question de rouvrir les classes le 11 mai. Pour Cédric Fossé de l’UNSA “ le cadre sanitaire reste flou”, pour Cyril Marfisi de la CGT Education “on a peur que le libre choix des parents ne se transforme en roulette russe”

Sud Education vient dans la foulée des annonces d’Edouard Philippe de publier un communiqué national pour annoncer l’exercice du droit de retrait pour une reprise remise à septembre « le temps que des garanties indispensables puissent être données » et que la rentrée puisse être « préparée tant sur le plan sanitaire que par la mise en œuvre d’un plan d’urgence pour l’Education ».

“Il y a un ensemble de garanties que l’on réclame, si ce n’est pas le cas, La prochaine rentrée serait confrontée à une opposition des parents et des personnels” prévient Christophe Helou pour la FSU.

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