Festival d'Anjou

Hommage. L’exposition sur Jean-Claude Brialy ouvre ses portes à Angers

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Crédit TB. L’exposition rend hommage à Jean-Claude Brialy, acteur, réalisateur et scénariste qui a marqué l’Anjou.

Ce midi se déroulait à l’hôtel du département le vernissage de l’exposition « Jean-Claude Brialy, l’enchanteur » rendant hommage à l’ancien directeur artistique du Festival d’Anjou, décédé le 30 mai 2007. 

De 1985 à 2001, il devient le directeur artistique du Festival d’Anjou pendant 16 ans. « On lui rend hommage à travers cette exposition qui va rester du 20 mai jusqu’à la fin du Festival d’Anjou le 1er juillet à l’hôtel du département » indique Christian Gillet, président du conseil départemental.

« Un enfant du pays »

Il est connu de par ses films célèbres en tant qu’acteur (1954-2006) comme Monsieur Max (2006), réalisateur comme « Églantine » (1972), Les « Malheurs de Sophie » (1981) mais aussi pour « Les Innocents » (1987) pour lequel il a reçu un César.

« Si l’Anjou rend hommage de façon si marquante à Jean-Claude Brialy, c’est qu’il y avait trouvé dès ses jeunes années dans notre département un pays d’adoption. « Mon paradis, c’est l’Anjou » aimait-il à dire » confie Christian Gillet.

Son attachement de l’Anjou remonte au village de Chambellay de ses grands-parents. « Mes grandes vacances je les ai passées à Chambellay, petit village blotti au bord de la Mayenne. Le bonheur y était parfait. C’est au lycée David d’Angers que j’ai connu mon premier émoi de comédien. C’est au Festival d’Angers que j’ai rencontré Molière, Shakespeare, Beaumarchais, Marivaux et Musset. » disait à l’époque le défunt réalisateur.

Les souvenirs de l’acteur, réalisateur présentés 

Dans cette exposition, « il y a des souvenirs de Jean-Claude Brialy. Des photos dédicacées (Jeanne Moreau, Jean Marais, Alain Delon, Catherine Deneuve, Nana Mouskouri), des objets personnels, des objets de prestige comme son Molière et son César » détaille le président du conseil départemental. Dans un seul but, faire découvrir aux personnes « les différentes facettes de sa personne ».

Un film documentaire a notamment été tournée faisant appel à la mémoire de ceux qui ont bien connu Jean-Claude Brialy lors de ses années angevines. Avec Dominique Richard, chef de cabinet du président Sauvage, Nicole Chardon, sa secrétaire particulière, mais aussi Arnold de Contades, propriétaire du Montgeoffroy, Sylvie Mercier, fille du peintre et propriétaire de Châteaubriant.

Les souvenirs de ces seize années passées au Festival d’Anjou sont nombreux. « Affiches, programmes, photographies, mais aussi le costume porté par Jean Marais lors de la célèbre représentation de Bacchus en 1987. Un diaporama rappelle les grands moments sténographiques qui ont ponctué ces années » explique Christian Gillet.

L’INA (l’Institut National de l’Audiovisuel) a créé un site internet dédié à Jean-Claude Brialy à travers cinq thématiques : « À la ville, « À la scène », « À l’écran », « Festival d’Anjou », « Festival de Ramatuelle ». Près de 4 800 documents sont recensés sur l’INA concernant Jean-Claude Brialy.

Les hommages ont été nombreux 

Nicolas Briançon, directeur artistique du Festival d’Anjou depuis 2004 se souvient de plusieurs anecdotes du réalisateur originaire d’Aumale. « En 1987, il voulait faire visiter les lieux du château du Roi Réné à Jean Marais sous une pluie démente. Quand, ce dernier est arrivé sur les lieux, Jean-Claude lui dit : « Ne t’affoles pas, il ne pleut jamais l’été ici ! » rapporte le directeur artistique du Festival d’Anjou.

L’association des « Amis de Jean-Claude Brialy » a fait part des hommages de plusieurs personnalités, amis du défunt qui n’ont pas pu assister au vernissage de l’exposition. Comme Bruno Finck, son compagnon, Jane Moreau, sa marraine de théâtre, Francis Perrin, Jean Reno, Serge Lama et Philippe Bouvard.

 

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