Vendée
Talmont-Saint-Hilaire : un projet de surf park avec vagues artificielles divise les habitants

À Talmont-Saint-Hilaire, en Vendée, un projet de surf park alimenté en eau de mer agite les esprits. Portée par la société Les Frangines, fondée par Cécilia Segarra et Mary-Lou Laurent, filles de Jean-Jacques Laurent (ancien dirigeant de PRB), l’initiative prévoit l’aménagement d’un vaste complexe à proximité de l’aquarium local, propriété des deux entrepreneuses.
Selon France Bleu, cette infrastructure permettrait la production continue de vagues artificielles, entre 300 et 600 par heure, sur deux bassins extérieurs en triangle, pour un volume total de 13 500 m³ d’eau de mer. Une aire de restauration, une boutique, des locaux techniques, une infirmerie et des sanitaires compléteraient l’installation.
Une opposition structurée et croissante
Le projet, bien que validé sur le plan administratif, se heurte à une contestation publique de plus en plus visible. Un collectif baptisé « AC de vagues Talmont Saint Hilaire » a lancé une pétition en ligne pour dénoncer l’impact environnemental et l’utilité de cette installation dans une commune côtière naturellement tournée vers l’océan. Plus de 2 400 signatures ont été recueillies à ce jour.
Une légalité assumée par la municipalité
Maxence de Rugy, maire de Talmont-Saint-Hilaire, rappelle que le permis de construire a été délivré en respect du cadre réglementaire en vigueur. « Il s’agit d’une zone de loisirs attenante à l’aquarium, déjà artificialisée depuis vingt ans. Le projet est situé sur un parking bitumé, donc sans atteinte directe aux espaces naturels », affirme l’élu. Selon lui, aucune entorse au plan local d’urbanisme n’est à signaler.