Charente
En Charente, un père condamné pour syndrome du bébé secoué
Le tribunal a récemment rendu un verdict concernant un cas de syndrome du bébé secoué. La petite victime, âgée de sept mois à l’époque des faits, présentait des symptômes inquiétants. Après une enquête approfondie, le tribunal a estimé que seul le père pouvait être responsable des violences relevées.
Selon La Charente Libre, les violences ont été mises en évidence à des dates précises, ce qui a conduit le tribunal à conclure que « le coupable ne peut être que l’un des deux parents ». Les échanges avec l’assistante maternelle ont également joué un rôle clé dans l’accusation. Elle a affirmé que « le coupable ne peut être que vous », en parlant du père.
La Réaction en Audience et le Verdict
À la barre, le père, aujourd’hui âgé de 42 ans, a fermement nié avoir secoué son bébé le 22 octobre 2020, avant de le laisser chez la nounou à Chazelles (Charente). L’assistante maternelle a décrit l’enfant comme une « poupée de chiffon » qui a convulsé durant la journée, nécessitant une hospitalisation en urgence avec un pronostic vital engagé.
Les experts médicaux ont décelé deux hématomes sous-duraux, remontant à l’été et à octobre 2020, évoquant un syndrome du bébé secoué. Le tribunal a jugé, dans son délibéré rendu ce mardi, que le père avait bien secoué sa fille et a prononcé une peine de deux ans de prison, entièrement assortie du sursis.
Les Conséquences et la Réintégration Familiale
Après l’incident, l’enfant avait été placée en sécurité pendant quelques semaines avant de retrouver sa famille. Aujourd’hui, le père a retrouvé le droit de s’occuper de sa fille. Compte tenu de l’ancienneté des faits et de la situation actuelle, le tribunal n’a pas jugé nécessaire de retirer l’autorité parentale au père.