En Direct

Cas groupés de botulisme à Cholet : six personnes hospitalisées après consommation de conserves artisanales

Publié

le

DR

L’Agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire a lancé l’alerte ce mardi 16 juillet, après l’apparition de plusieurs cas de botulisme dans le secteur de Cholet. Entre le 7 et le 14 juillet, six personnes ont été hospitalisées pour des symptômes sévères liés à cette maladie rare mais potentiellement grave.

Des conserves artisanales suspectées
Les investigations menées par les autorités sanitaires pointent vers une source commune : la consommation de carottes mises en bocaux de manière artisanale. Ces produits, fabriqués dans un cadre privé, n’ont pas été commercialisés. Les recherches se poursuivent pour identifier toutes les personnes ayant pu consommer ces conserves au sein du cercle familial et amical des malades.

Une maladie grave aux symptômes multiples
Le botulisme est provoqué par l’ingestion de toxines produites par la bactérie Clostridium botulinum, qui se développe uniquement en l’absence d’oxygène. Ce germe peut donc se retrouver dans des aliments conditionnés sous vide, en conserve ou dans certaines charcuteries sèches mal préparées.

Les symptômes du botulisme sont variés : troubles digestifs (douleurs abdominales, nausées, vomissements), sécheresse buccale, difficultés à avaler, troubles oculaires (vision floue, défaut d’accommodation) et atteintes neurologiques pouvant aller jusqu’à la paralysie musculaire.

Les recommandations de l’ARS
Face à cette situation, l’ARS rappelle les précautions à prendre lors de la préparation et de la consommation de conserves maison. À l’ouverture d’un bocal ou d’une boîte de conserve, il est impératif de rester vigilant : toute odeur suspecte, changement de couleur du contenu, absence de bruit à l’ouverture ou gonflement de l’emballage doivent conduire à jeter immédiatement le produit, sans le goûter.

Les autorités sanitaires poursuivent leur enquête épidémiologique et invitent les habitants de la région à la plus grande prudence en matière de consommation de produits faits maison mal stérilisés.

Les + vus

Quitter la version mobile