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Romuald Page, artisan bijoutier à Terra Botanica, revient d’Equateur où il représentait la France

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Romuald Page, artisan bijoutier à Terra Botanica, revient d’Equateur où il représentait la France

Basé au cœur même de Terra Botanica à Angers, depuis plusieurs années, l’artiste Romuald Page reçoit chaque jour dans son atelier boutique les visiteurs du parc, où il présente ses créations de bijoux végétaux, notamment à partir d’or et d’ivoire végétal…

De retour d’Equateur où il représentait la France, il a participé pour la 1ère fois à la Macrorrueda de Guayaquil, qui regroupe chaque année tous les secteurs de production du pays, dont l’artisanat. L’artiste Nantais y a rencontré une trentaine de producteurs locaux de fibre végétale, dont l’ivoire végétal et les célèbres fabricants de Panamas.

Invité en Equateur avec quatre autres français sélectionnés pour l’occasion par le ministère du commerce extérieur équatorien, Romuald Page a participé fin juin à la 8ème Macrorrueda de Guayaquil où étaient présents plus de 600 producteurs locaux venus de tout le pays. « Lors de cet événement, j’étais le seul du groupe à représenter l’artisanat français. J’ai pu assister à une trentaine de rendez-vous avec des producteurs de fibre végétal durant les deux jours de la manifestation. En amont, nous avons eu la chance de pouvoir visiter, sur le chemin des Andes, sept fabriques de panamas, les célèbres chapeaux en fibre de palmier produit exclusivement dans ce pays. En plus des bijoux végétaux, sculptures et pierres semi précieuses qu’on retrouve dans ma boutique à Terra Botanica, j’ai, grâce à ce séjour, pu enrichir la panoplie des produits proposés avec, par exemple, de nouveaux modèles de panamas, y compris sur mesure. En France, le panama est tendance et réputé très efficace pour se protéger du soleil et des rayons UV grâce aux feuilles du palmier Carludovica».

Des bijoux végétaux fabriqués à partir d’ivoire végétal, d’or végétal… à Terra Botanica

Pour cet ancien étudiant de l’ESA d’Angers, marié à une péruvienne, cette passion pour les bijoux végétaux est née de nombreux voyages en Amérique du Sud et Amérique centrale depuis plus de 15 ans. « Au départ, j’ai fait la rencontre d’indigènes qui fabriquent des objet en ivoire végétal, « la Tagua », à partir du liquide qui durcit en murissant extrait de la noix du palmier Phytelephas qu’on trouve en Equateur, au Pérou et en Colombie. Depuis, ce substitut à l’ivoire animal est ma matière première tout comme l’or végétal, issu d’une feuille dorée d’Amérique du Sud, que j’utilise pour mes créations et bijoux ethniques ». Après ce dernier séjour en Equateur et ces nouvelles rencontres, de nouveaux produits végétaux et créations sont disponibles à Terra Botanica et sur sa boutique en ligne tresorsdamazonie.com

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