Christophe Béchu

Christophe Béchu, maire d’Angers fait aussi sa rentrée « politique » !

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Crédit TB – Christophe Béchu, maire d’Angers.

Pendant que les enfants reprennent les cours, les politiques reviennent à leurs bureaux. Les élections sénatoriales arrivent à grands pas et les polémiques qui vont avec ! 

Promesse de campagne tenu pour le maire d’Angers, Christophe Béchu. Le 24 septembre prochain, il ne se représentera pas pour un nouveau mandat de sénateur. Entre le siège du palais du Luxembourg et celui de la ville d’Angers, le maire a choisi ce dernier.

Le poste de sénateur vacant, qui reprendra le flambeau ? Christophe Béchu a déjà choisi son candidat : « Je vous annonce que je vais soutenir avec détermination et énergie la liste soutenue par En Marche et conduite par Emmanuel Capus (ndlr : proche du maire et adjoint aux finances) et Marie-Claire Starel portant les couleurs de la majorité présidentielle. » Le maire d’Angers a « fait part de sa préférence » auprès d’Edouard Philippe pour qu’il soit soutenu par le Parti présidentiel.  Ancien juppéiste convaincu et suite à la nomination d’un de ses amis au poste de Premier ministre, Christophe Béchu se retrouve : « Dans cette volonté de rassemblement prôné par Emmanuel Macron. » 

Exclusion de Les Républicains : « C’est le cadet de mes soucis » 

Devenant de plus en proche avec le gouvernement et la droite séduite par le président, le maire d’Angers risque de ne plus faire parti de Les Républicains. Face à cette menance, il ne change pas son discours : « Face à Marine Le Pen au second tour des élections présidentielles, je n’ai pas hésité quinze secondes pour choisir Emmanuel Macron. Il devait gagner cette élection, mais il faut qu’on l’aide dans son quinquennat. Car si la politique gouvernementale ne se traduit pas par des résultats. Et qu’après la déception Sarkozy, Hollande, on a celle de Macron : nous aurons droit à un duel Mélenchon – Le Pen à l’issue d’une élection présidentielle. Si on veut des résultats, il faut rassembler le pays et mettre de côté la « petite carte », le « petit étendard » que vous avez. » Christophe Béchu ne mâche pas ses mots. « Si ma famille politique est sur une autre option, alors c’est elle qui s’éloigne de mes valeurs. Car je suis sur une position constante et cette menace est le cadet de mes soucis », assure-t-il.

Pour autant, des dissensions existent dans l’équipe du maire d’Angers à l’approche des élections. Françoise Le Goff (Modem), adjointe aux solidarités actives, a décidé de rejoindre la campagne de Jean-Charles Prono (Dissident d’En Marche) pour les sénatoriales. Une décision surprenante selon Christophe Béchu : « Je pense que dans cette histoire, c’est davantage l’aigreur et l’amertume qui s’expriment. » Ce dernier n’est pourtant pas contre son maintien au poste d’adjointe à l’instar de Florian Santinho, suspendu de la vie de la majorité pendant près d’un mois en septembre 2016 – pour avoir apporté son soutien à Macron -. Une information niée par le maire : « Je n’ai jamais sanctionné Florian Santinho parce qu’il avait une préférence pour Emmanuel Macron. Il y avait eu une suite de comportements personnels qui avaient atteint un point de non-retour. Avec la découverte dans la presse d’une responsabilité pour En Marche sans nous avoir prévenu. Pendant un mois, il a juste arrêté de participer aux réunions de la majorité, c’était une mesure interne liée à la vie de notre groupe. » La politique fait une rentrée mouvementée cette année !

 

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