Citoyenneté

Les axes de travail prioritaires de la préfecture dévoilés

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Cyrille Lefeuvre a succédé à Nathalie Gimonet au poste de directeur de cabinet du préfet de Maine-et-Loire. ©Delpy Colin / Angers Info

En poste depuis le 25 août dernier, Cyrille Lefeuvre, nouveau sous-préfet et directeur de cabinet du préfet de Maine-et-Loire, a dévoilé les priorités de travail de la préfecture, parmi lesquelles la sécurité et l’anticipation.

Alors que le Maine-et-Loire a connu son 38ème décès sur la route depuis janvier 2025, Cyrille Lefeuvre a insisté sur le besoin de prévention en ce qui concerne la sécurité routière. « Cela va très clairement être une action prioritaire nous concernant ».

Entre janvier et septembre 2025, par rapport à la même période en 2024, les atteintes volontaires à l’intégrité physique sont en hausse de 12%. « Cette augmentation est très majoritairement, presque exclusivement, liée au sujet des violences intrafamiliales et aux violences sexuelles », déplore Cyrille Lefeuvre. Selon lui, cette hausse est aussi associée à une libération de la parole chez les victimes de violences, et de plus en plus chez les individus mineurs.

« Sur le trafic de drogue, on ne lâchera rien »

Le troisième volet de cette volonté de renforcer la sécurité des mainoligériens concerne la lutte contre le trafic de stupéfiants. Pour faire face, un arrêté d’interdiction de paraître a été mis en place. Cette mesure, individuelle, permet d’interdire à un individu l’accès à une certaine zone de la Ville d’Angers, si ce dernier est suspecté par les forces de l’ordre, d’être acteur du trafic. « C’est un outil supplémentaire qui vient compléter un panel d’action déjà à notre disposition », indique Cyrille Lefeuvre, avant d’ajouter : « Sur le trafic de drogue, on ne lâchera rien. »

Une intention de mieux anticiper les potentiels risques et crises

À l’approche de la Journée Nationale de la Résilience, qui aura lieu le 13 octobre 2025, le directeur de cabinet du préfet de Maine-et-Loire estime que nous sommes « insuffisamment préparés aux différentes crises ». Dans le département, seulement 30% des plans communaux de sauvegarde sont à jour. En temps normal, cet outil permet de planifier les actions de la gestion du risque en cas d’évènements majeurs (aléas climatiques, technologiques, etc.).

« Notre objectif est d’arriver à la mise en place d’une version plus synthétique et plus simple de ces plans communaux de sauvegarde », avoue Cyrille Lefeuvre. « Il faut qualifier trois ou quatre grands risques maximum, lister les personnes vulnérables ou encore les différentes capacités d’accueil. »

Cyrille Lefeuvre a également exprimé son désir de renforcer la proximité et l’explication envers la population. « Nous allons faire preuve de plus de pédagogie, et de rendre nos différents services plus accessibles », ajoute-t-il.

Colin Delpy

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