Sarthe
Un recours pour obtenir une meilleure détection du gaz cancérogène dans l’eau potable en Sarthe
Face aux inquiétudes sur la présence dans l’eau potable d’un gaz classé cancérogène, deux associations, dont l’une sarthoise, ont saisi le tribunal administratif de Nantes.
Elles demandent à l’État de renforcer le contrôle des réseaux et l’information des habitants.
La Sarthe, comme d’autres territoires français, est potentiellement concernée par des canalisations anciennes en PVC susceptibles de libérer ce polluant.
Des associations sarthoises en première ligne
Le Comité citoyen de la Sarthe s’est associé à France Nature Environnement pour déposer ce recours en justice. Objectif : obliger l’État à mieux rechercher la présence de chlorure de vinyle monomère, un gaz utilisé dans les canalisations en PVC installées depuis les années 1970. Les militants locaux affirment que le dialogue avec les autorités sanitaires n’a pas permis d’obtenir des avancées suffisantes pour protéger les consommateurs sarthois.
Une pollution encore mal identifiée
Le CVM serait présent dans une proportion importante du réseau français. Une part significative des contaminations resterait encore méconnue ou non communiquée aux populations concernées. En Sarthe, plusieurs habitants alertent depuis des mois sur un manque d’information, notamment sur la localisation précise des canalisations potentiellement à risque. Les associations estiment qu’il est désormais indispensable d’identifier entièrement les conduites incriminées et de renforcer les contrôles de potabilité.
Les habitants attendent une réaction rapide de l’État
Ce recours vise à obtenir le respect strict des obligations réglementaires : surveillance du réseau, transparence des données, et mesures correctives lorsque des dépassements sont constatés. Pour les Sarthois engagés dans cette action, il est temps que les autorités réagissent à l’échelle nationale afin de garantir une eau sûre dans tous les foyers. Ils rappellent que la santé publique ne peut attendre et que la confiance dans l’eau du robinet passe par une politique claire et proactive.