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Bilan de mi-mandat de la Région : « 90% de nos engagements sont mis en œuvre »

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Crédit : B.D. La présidente de la Région Pays-de-la-Loire Christelle Morançais (assise) entourée de ses vice-présidents et conseillers régionaux du Maine-et-Loire.

 

La Région Pays-de-la-Loire, dirigée depuis 2015 par Bruno Retailleau puis par Christelle Morançais (LR), a présenté son bilan de mi-mandat. « 90% des engagements promis durant la campagne ont déjà été mis en oeuvre » selon sa présidente.

« Nous avons la responsabilité d’être de bons gestionnaires. » Christelle Morançais, présidente (LR) de la Région Pays-de-la-Loire depuis 2017 dans une majorité élue en décembre 2015, se présente comme « une femme d’action et de résultats ». A mi-mandat, elle est venue à Angers entourée de ses principaux vice-présidents et des élus régionaux de la majorité pour le département du Maine-et-Loire, afin de présenter un premier bilan. Ce dernier « répond à notre slogan de campagne », « Parler vrai, agir vite ».

En fonction des besoins des territoires

« C’est un travail d’équipe avec les élus et tous les agents régionaux qui a permis d’adapter nos politiques en fonction des besoins des territoires. » Avant de donner la parole à ses collègues responsables de délégations liées aux compétences de la Région, Christelle Morançais cite pêle-mêle les « 120 millions d’euros engagés pour l’entretien des routes, très important quand 70% des Ligériens utilisent leur voiture pour le trajet entre le domicile et le travail », ou encore les « 116 millions d’euros pour le déploiement de la fibre optique ».

Dans le Maine-et-Loire, 24 millions d’euros seront attribués, sur la durée totale du mandat, aux universités publique et privée tandis que 7 millions d’euros ont été débloqués pour « sauver » la ligne ferroviaire Clisson-Cholet, à cheval entre l’Anjou et la Loire-Atlantique. Isabelle Leroy, vice-présidente en charge des Lycées, précise que 79 millions d’euros ont déjà été engagés pour l’entretien et le développement des lycées dans le Maine-et-Loire, et souligne l’effort régional pour « développer le savoir-être, l’épanouissement et l’émancipation en ne laissant personne sur le bord de la route ». Dans l’enseignement secondaire, « 6 ambassadeurs du civisme ont été désignés dans le département ».

« Manger local »

Vice-présidente pour la Promotion de l’agriculture biologique et la valorisation des produits régionaux de la commission Agriculture, Patricia Maussion note que « 740 dossiers présentés par des producteurs se sont partagés 6 millions d’euros » tandis que « 19 millions ont été investis dans la modernisation des entreprises agro-alimentaires ». Le « manger local » se décline, notamment, dans les cantines des lycées où « un travail a été fait auprès des chefs cuisiniers pour que 100% de leurs produits viennent de France, 50% de la région et 20% de l’agriculture biologique ».

Relations tendues avec l’État

Eric Touron s’est quant à lui félicité de « la dynamique de la filière équine » dont il est en charge au conseil régional. « Elle représente 2.000 emplois dans le Maine-et-Loire sur les 4.000 de la région Pays-de-la-Loire », à travers « des hippodromes de grande renommée tels qu’au Lion d’Angers, comme des hippodromes ruraux », tous bénéficiant « d’un effort de la région pour leur modernisation ». Autre atout de l’Anjou, la viticulture profite également d’aides régionales au développement avec les objectifs de « réaliser des projets œno-touristiques » et de « faciliter l’export par des dispositifs simplifiés ».

« L’idée pour la Région n’est pas de se dire ‘on est satisfait, c’est formidable’ mais d’aller plus loin durant les trois ans restants » selon sa présidente. Interrogée sur les difficultés qu’elle rencontre, Christelle Morançais cite immédiatement « les relations avec l’État, qui n’est pas à nos côtés et ralentit nos ambitions ». Les prochaines élections régionales auront lieu en 2021.

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