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Arrestation à Chevrollier. Enseignants, personnels et parents interpellent dans un courrier l’Education Nationale et la Police.

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DR -Arrestation à Chevrollier. Enseignants, personnels et parents interpellent dans un courrier l’Education Nationale et la Police.

En marge de la manifestation du 10 décembre, 3 jeunes avaient été interpellées devant le lycée Chevrollier, un collectif de personnels du lycée, enseignants et agents, des parents d’élèves ont décidé d’écrire au Proviseur afin que leur demande soit entendue auprès du Directeur académique et des cadres de la direction de la Police à Angers .

Le 10 décembre, vers 6 h, des élèves du lycée Chevrollier , dans le quartier de la Roseraie, bloquent l’entrée principale de l’établissement. Vers 8h, « Des poubelles sont incendiées et le pare-brise d’une voiture brisée » explique un cadre de la Police Nationale. Trois personnes avaient été interpellées : un lycéen, le président local de l’Unef, syndicat étudiant et la secrétaire de l’Union nationale lycéenne (UNL).

« Que la BAC intervienne de façon disproportionnée, se mettant à six sur une élève, avec des violences physiques, en gazant des élèves, là, cela devient notre problème à tous : enseignants, parents, citoyens.D’autant que les trois interpellés et gardés à vue sont des jeunes représentants syndicaux : précisément ceux qui tentaient de dialoguer, qui apaisaient les tensions. Pourquoi cibler ces jeunes militants, sinon par mesure d’intimidation politique, pour faire peur aux autres jeunes ?Qu’une intervention policière sur de jeunes manifestants se fasse de façon si brutale, c’est une première à Angers : il faut que ce soit la dernière ! » indique un collectif de personnels du lycée Chevrollier, enseignants et agents, des parents d’élèves dans un courrier adressé au Proviseur et souhaitant que ce courrier soit relayé au directeur académique et au Cadre de direction de la police à Angers. 

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