Vendée

Il court pour ne pas oublier son bébé disparu

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Crédit Jouannet Catherine / CHU Angers

Un geste fort, chargé d’émotion et de sens. Trois ans après la perte de leur enfant, un père a choisi de transformer son deuil en un défi sportif et symbolique, afin de rendre hommage à sa fille et de sensibiliser à une maladie encore trop méconnue.

Un hommage sportif et une démarche de résilience
Vendredi 19 décembre, Valentin Sourisseau a parcouru 92 kilomètres à pied entre son domicile nantais et le cimetière des Terres-Franches, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, où repose sa fille Blanche. Le bébé est décédé au cinquième mois de grossesse à la suite d’une infection au cytomégalovirus, un virus particulièrement dangereux pour les femmes enceintes.

À l’arrivée, l’émotion était intense pour le père de famille, entouré de ses proches et de sa compagne Mélanie. Cette course représentait pour lui bien plus qu’un exploit physique : une manière d’honorer la mémoire de son enfant et de trouver, à travers le sport, une forme de résilience face à la douleur. Selon Ouest-France, Valentin explique que se dépasser physiquement l’aide à avancer et à traverser ce deuil toujours présent.

À travers cette initiative, le couple souhaite également attirer l’attention sur le cytomégalovirus, encore largement ignoré du grand public, alors qu’il peut entraîner de lourdes conséquences lors d’une grossesse.

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