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Dans le Maine-et-Loire, ils ont veillé sur 140 établissements pour un réveillon et des fêtes sans mauvaise surprise.

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Dans le Maine-et-Loire, la répression des fraudes a veillé pour un réveillon sans mauvaise surprise.

Pour les fêtes de fin d’année, les services de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) de Maine-et-Loire se mobilisent pour protéger les consommateurs et leur éviter d’être victimes de négligences ou d’abus, à une période de forte consommation. Près de 140 établissements ont été contrôlés durant les fêtes.

Si les enquêteurs interviennent tout au long de l’année au stade de la production et de la distribution, depuis le début du mois de novembre 2019, les contrôles des produits et services fortement consommées à la période des fêtes de fin d’année sont renforcés à tous les stades, tant les produits alimentaires (chocolats, coquillages et crustacés, foie gras, volailles…) que non alimentaires (décorations de Noël, jouets, guirlandes électriques, bijoux, textiles…).

Produits, services, établissements et offres commerciales sont contrôlés

Les établissements les plus fréquentés font également l’objet de contrôles renforcés : la restauration commerciale, les marchés de Noël, les centres commerciaux, les grandes et moyennes surfaces. Les enquêteurs de la DDPP sont particulièrement attentifs à la véracité et la loyauté des offres commerciales que les grandes enseignes multiplient sur internet ou sur catalogue à ce moment de l’année. Ils se sont également intéressés aux Portes Ouvertes dans les domaines viti-vinicoles qui regroupent différents opérateurs d’offres alimentaires et en non alimentaires et qui ont tendance à se développer.

Les jouets – produits particulièrement sensibles car destinés aux enfants – font l’objet d’une surveillance permanente sur l’ensemble du territoire. Ainsi, « depuis le début de l’année, les services de la DDPP ont effectué plusieurs dizaines de prélèvements qui sont analysés par des laboratoires officiels. » indique la Préfecture de Maine-et-Loire.

Des constats allant de simples méconnaissances à de vrais manquements

De nombreux manquements concernent l’application de réglementations (affichage des prix, tarage des instruments de pesée, véracité des dénominations utilisées, marquage de composition sur les produits non alimentaires) ou des règles d’hygiène, qui peuvent entraîner des conséquences graves.

Lors de ces contrôles, des pratiques commerciales trompeuses ont été constatées s’agissant de certains produits en raison de l’utilisation abusive de dénominations valorisantes, notamment « fabrication artisanale ».

Quelques réglementations plus récentes (affichage des allergènes, étiquetage nutritionnel) restent encore mal appliquées par certains professionnels ; les enquêteurs ont fait œuvre de pédagogie en diffusant et en expliquant les règles applicables.

Un bilan stable par rapport à l’an passé

Cette vague de contrôles renforcés a concerné 140 établissements ou opérateurs, dont un peu plus de 30 % présentaient une ou plusieurs anomalies au regard de la réglementation.

Les suites données ont été pour l’essentiel pédagogiques avec 37 avertissements. Les enquêteurs de la DDPP ont néanmoins établi :

  • 5 injonctions qui correspondent à des demandes de mise en conformité en matière d’hygiène;
  • 1 procès-verbal de nature pénale pour pratique commerciale trompeuse ;
  • 1 procès-verbal administratif pour défaut d’affichage des prix.

« La DDPP maintiendra un niveau de vigilance accru jusque mi-janvier, avec une attention particulière à la commercialisation de produits invendus après la date limite de consommation. » précise la Préfecture de Maine-et-Loire

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