Sarthe
Deux réseaux de trafics démantelés en Sarthe : 19 interpellations dans huit communes
Les gendarmes de la Sarthe ont porté un coup sévère à la délinquance organisée. Deux opérations distinctes, menées sur plusieurs semaines, ont permis le démantèlement de réseaux de trafics de stupéfiants et de produits de contrebande. Au total, 19 personnes ont été arrêtées dans huit communes du département. L’information a été rendue publique ce lundi 29 décembre 2025 sur la page Facebook de la gendarmerie.
Selon Actu.fr, la compagnie de gendarmerie départementale du Mans évoque « deux opérations d’envergure sous la direction du parquet du Mans, mettant ainsi un terme à deux réseaux opérant en milieu rural ». Ces actions s’inscrivent dans une priorité nationale visant la lutte contre « les trafics de stupéfiants opérés par des groupes de plus en plus structurés, entre violences et exploitation de mineurs ».
Une première vague d’interpellations le 19 novembre
La première intervention a eu lieu le 19 novembre à Thorigné-sur-Dué et Saint-Michel-de-Chavaignes. Six personnes ont été interpellées « pour trafic de stupéfiants, de cigarettes et de parfums contrefaits ». Les investigations ont mis en évidence l’existence d’un réseau structuré, actif dans plusieurs communes rurales.
Treize personnes arrêtées lors du second coup de filet
Un second coup de filet a été mené le mardi 16 décembre. Cette fois, 13 personnes ont été interpellées à Chaufour-Notre-Dame, Mézeray, Arnage, Aubigné-Racan, Allonnes et Le Mans, toujours dans le cadre de trafics de stupéfiants. Les gendarmes indiquent avoir saisi « différents types de stupéfiants, de l’argent liquide et des produits de contrebande ».
Saisies et confiscations de biens
Au cours des perquisitions, des biens ont également été confisqués aux personnes mises en cause, « les privant ainsi du bénéfice de leurs trafics ». Ces saisies viennent compléter les procédures judiciaires engagées à l’issue des interpellations.
Une enquête menée sur plusieurs semaines
La gendarmerie précise que « ces enquêtes ont été menées par la brigade de recherches du Mans pendant de longues semaines. Les interpellations ont mobilisé plusieurs unités du groupement mais également des départements limitrophes avec l’appui de groupes d’investigations cynophiles ».
Des procédures judiciaires encore en cours
Présentés en comparution immédiate, cinq hommes âgés de 28 à 51 ans n’ont finalement pas été jugés sur le fond. Leur affaire a été renvoyée au 23 février prochain. D’autres personnes mises en cause attendent également leur jugement dans ce dossier.