Citoyenneté

Le Maine-et-Loire compte 818 273 habitants au dernier recensement.

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Archives-Angers.

Au 1er janvier 2019, 818 273 personnes résident en Maine-et-Loire. La dynamique démographique du département est modérée. S’il rassemble 21 % des résidents de la région, il contribue pour 13 % à l’augmentation de la population régionale.

Sur l’ensemble de la période allant de 2013 à 2019, il gagne 18 235 habitants, l’équivalent de la commune de Mauges- sur-Loire. La population du Maine-et- Loire progresse de 0,4 % en moyenne chaque année.

Ce rythme, moins soutenu que celui de la région, est comparable à celui de la France métropolitaine. Le Maine- et-Loire se place ainsi au 32e rang des départements métropolitains.

Toutes les intercommunalités du département concourent positivement à la dynamique démographique, hormis la CA Saumur Val de Loire qui perd de la population. La croissance de la population se resserre autour de la métropole angevine et des intercommunalités à proximité. Aux franges du département, les intercommunalités n’échappent pas au ralentissement démographique, à l’exception de la CA du Choletais.

Angers Loire Métropole se démarque par son dynamisme démographique particulièrement élevé et est la seule intercommunalité du Maine-et-Loire à connaître une accélération de sa
croissance. Sa population augmente de 0,8 % entre 2013 et 2019 contre + 0,5 % entre 2008 et 2013. Elle contribue pour 81 % à la croissance démographique du département. Ce gain de population représente 10 % de l’augmentation régionale. La croissance démographique se renforce à Angers avec + 955 habitants par an entre 2013 et 2019, 2e plus fort gain
de population de la région. L’augmentation est également forte à Trélazé (+ 305) et Avrillé (+ 245).

Dans la CA du Choletais, l’augmentation de la population est marquée (+ 280 par an en moyenne), mais en recul par rapport à la période précédente (+ 370). La croissance démographique repose principalement sur la commune de Saint-Léger-sous-Cholet
(+ 70). Les communes de Trémentines (+ 45), Saint-Christophe-du-bois (+ 35) et Cholet (+ 25), qui perdaient des habitants entre 2008 et 2013, en gagnent à présent.

La commune du May-sur-Èvre connaît la plus forte baisse (– 20 habitants). Autour de la métropole angevine, les intercommunalités continuent de gagner des habitants, mais à un rythme nettement moins soutenu qu’entre 2008 et 2013. Ainsi, la CC des Vallées du Haut-Anjou gagne 220 habitants par an en moyenne. Le Lion-d’Angers porte l’essentiel de cette croissance démographique (+ 95). Dans les CC Loire Layon Aubance (+ 160) et Anjou Loir et Sarthe (+ 120), les dynamiques démographiques se maintiennent.

Une étude de Élodie Lalande, Matthieu Vahé (Insee)

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