Economie
Un jeune antiquaire installé à Angers, félicité prochainement par Stéphane Bern.

Julien LEROY est antiquaire à Angers. Il crée JL Fine Art en 2019, ouvre sa galerie en 2023. Il est l’un des lauréats du Prix Marcus qui met en avant les jeunes antiquaires de France. Il se ra félicité lors d’une cérémonie en Décembre à Paris par Stéphane Bern.
Né en septembre 1990, Julien Leroy obtient en 2013 une licence en droit, une licence histoire de l’art en 2015, Master 1 droit et histoire de l’art en 2016. Il est aujourd’hui à la tête d’une galerie à Angers et se spécialise dans l’art graphique du XVIIe au XXe. Il A présenté un tableau de Simone Barabino (1585–1620) La prédiction de St Paul, huile sur toile (nd).
Qu’est-ce qui vous motive dans le métier d’antiquaire ?
La passion pour les objets et l’histoire m’est apparue très tôt. Enfant, je souhaitais devenir archéologue. Ma Grand-mère maternelle aime à raconter que vers 7/8 ans je partais derrière chez elle avec mon seau et mon râteau pour chercher des « trésors ». C’est autour de mes 20 ans pendant mes études de droit que je me suis concentré sur les objets et leur histoire. J’aime à penser/imaginer ce que ces objets ont traversé. Le rapport au temps m’impressionne, quand je déniche un poignard du Luristan qui date d’un millénaire avant J.C., je trouve cela fabuleux de me dire que les hommes maîtrisaient déjà parfaitement le bronze, il y a 3 000 ans.
Si ma culture des objets est assez généraliste, j’ai choisi de me spécialiser dans l’art graphique du XVlle au XXe siècle. Si ma préférence va au XVIIe et XVllle, je ne me ferme pas aux autres périodes et aux objets de qualité. La peinture ancienne m’intéresse particulièrement car je trouve qu’elle demande une forme d’exigence et de connaissance qui ne peuvent s’acquérir qu’avec le temps et la passion.
Qu’attendez-vous de cette reconnaissance de jeune antiquaire ?
Dans cette volonté de mettre en valeur notre patrimoine et le sauvegarder, le prix Marcus est important car il vient récompenser ma démarche de création d’entreprise lancée il y a 4 ans. Pour ce métier et dans ma spécialité ou la jeunesse n’est pas toujours un atout, le prix Marcus apportera de la crédibilité supplémentaire à mon travail et souligne mon sérieux.
Quel est votre projet ?
La suite s’annonce tout aussi stimulante, puisque, en juin dernier, l’un de mes projets vient de se concrétiser. Il s’agissait d’ouvrir une boutique dans la rue historique des antiquaires à Angers (Maine-et-Loire). A présent, une partie de mes œuvres sont visibles au 7 rue Toussaint ! Dans ma quête de nouveau et de développement, un bureau verra probablement le jour à Paris, pour recevoir et montrer mes œuvres à la clientèle Parisienne.