Tourisme

« L’Anjou est de taille » face à la numérisation du tourisme

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Denis Griffon, Philippe Chalopin et Sabrina Biotteau

L’Anjou Tourisme, ou l’Agence Départementale du Tourisme de l’Anjou, lance son nouveau site et se réorganise pour mieux vendre la destination et l’ensemble des acteurs du tourisme du département.

Nouvelle équipe, nouvelle stratégie, nouveau site interactif… Anjou tourisme se réorganise pour que le département s’affiche au top des destinations touristiques. Philippe Chalopin, nouveau président d’Anjou Tourisme, proposera pour cela un nouveau plan d’action pour le développement de ce secteur économique. Ce nouveau schéma de développement touristique de l’Anjou 2018-2021 est en cours d’élaboration jusqu’à fin juin 2017. C’est l’occasion d’organiser des tables rondes, afin de rencontrer près de 250 acteurs des filières touristiques du territoire, comme les offices de tourisme, les hébergements, les itinérances, les sites de visites. Le but est d’évaluer la situation du tourisme en Anjou, d’échanger sur les forces et les faiblesses du territoire et de leurs filières, ainsi que de proposer des axes d’amélioration et de développement.

« On a un gros travail à faire sur l’itinérance. »

L’itinérance, c’est « l’enjeu majeur de ce schéma ». L’itinérance, c’est les circuits de randonnées, qu’ils soient pédestres, équestres, cyclables, ou même fluviaux. L’Anjou, c’est 450 kilomètres de circuits pédestres, mais le but est de créer 600 kilomètres de circuit pédestre. Soit 150 kilomètres d’itinérance pédestre en plus. L’Anjou tourisme travaille également à atteindre les 400 kilomètres de circuit équestre. « Tout le monde se retrouve dans l’itinérance ».

Un nouveau site interactif

Pour améliorer la visibilité de la région, Anjou Tourisme se met à la page. Le site est remis à neuf. « La plupart préparent leurs vacances sur leurs smartphones, on fait face à une numérisation du tourisme », selon Denis Griffon, directeur d’Anjou Tourisme. 77% des français ont préparé leurs vacances en ligne en 2016, dont 53% via des terminaux mobiles, comme les smartphones ou les tablettes. L’enjeu du nouveau site d’Anjou Tourisme est donc de déclencher chez l’internaute l’envie de découvrir l’Anjou, de capter plus d’audience via l’usage en mobilité, ainsi que d’accroître la mise en relation avec les prestataires touristiques et les réservations.

Une navigation plus riche

Par exemple, l’on peut désormais chercher sur le site un hébergement près du lieu que l’on souhaite visiter, en seulement quelques clics. Un nouveau moteur de recherche ainsi qu’une carte interactive sur le même principe que le site Airbnb est proposé. Pour le moment, la réservation sur le site même d’Anjou Tourisme n’est pas possible. Cependant, la mise en relation est facilitée. À ce jour, le site propose plus de 4000 prestations touristiques. Plus de 1200 visuels de séduction sont présents, un agenda, ainsi que des choses à voir ou à faire.

« On peut faire beaucoup mieux avec la richesse qu’on a. »

Denis Griffon déplore les beautés cachées de l’Anjou. « On a tellement de choses qu’on a oublié de s’en occuper et de les vendre ». L’Anjou, c’est quatre sites majeurs. En 2016, Terra Botanica fait 226 028 entrées, le Bioparc de Doué-la-Fontaine, lui, 222 000 entrées, le château d’Angers a accueilli 213 642 visiteurs, et l’Abbaye royale de Fontevraud a fait 148 611 entrées. Le tourisme n’est effectivement pas qu’un passe-temps, mais bien une économie. Une économie qui créée 13 000 emplois, directs ou indirects.

Le nouveau site : anjou-tourisme.com

Élodie Longépé

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