Agriculture

Maine-et-Loire. Les chambres consulaires expriment leurs voeux pour la nouvelle année !

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Credit FdB: De gauche à droite : François Beaupère (président de la Chambre d’agriculture), Eric Groud (président de la Chambre de commerce et d’industrie) et Gérard Aubry (président de la Chambre des métiers) se tiennent devant leur slogan « cultivons ensemble l’énergie d’entreprendre ».

Chaque année, aux Greniers Saint-Jean, les chambres consulaires du Maine-et-Loire expriment leurs vœux et leurs situations respectives pour la nouvelle année. Le maître-mot est l’urgence afin d’inverser la tendance inquiétante.

Ce rassemblement annuel est « presque devenu une tradition », annonce Gérard Aubry, hier soir. Il ajoute que « les entreprises se dégradent, la situation est dramatique et urgente ». « Il n’y a jamais eu autant de disparitions d’entreprises ». Il appelle alors à la « mobilisation des entreprises » et demande de la « transparence et de la lisibilité ». « Nous avons besoin de votre soutien » s’adresse le président de la Chambre des métiers aux parlementaires.

François Beaupère poursuit en s’inquiétant d’une « perte des racines » de l’agriculture. « Deux hectares de terres cultivables disparaissent chaque jour par l’urbanisation ». « L’agriculture a pour ambition de nourrir neuf milliards de personnes en respectant l’environnement de demain ». Il y a donc « urgence de prendre des décisions nécessaires » afin de réaliser ces ambitions. Le président de la Chambre d’agriculture annonce tout de même un chiffre d’affaires agricole du Maine-et-Loire à « 1,4 milliard d’euros ».

C’est au tour d’Eric Groud de la CCI de Maine-et-Loire de présenter ses vœux pour l’année 2016. L’éradication du chômage est toujours la priorité, le but étant de « donner le goût de l’entreprenariat ». Le président de la CCI souhaite de « nouvelles formes d’organisations et d’économies ». Il ajoute que « le numérique est une question de survie ». Puis, il termine de manière positive en mettant en avant les mots « confiance » et « optimisme ». Les festivités peuvent alors débuter.

Florence de Breon

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