Angers

Un conseil mouvementé

Publié

le

Dans la mâtinée, la minorité s’était rassemblée pour donner une conférence de presse pour exprimer leur avis sur la situation. Celle-ci annonçait le caractère inattendue et conflictuel du conseil municipal d’Angers à venir pour l’élection du nouveau maire.

André Despagnet a entamé la « cérémonie » en faisant l’éloge de Jean-Claude Antonini rappelant les grands moments de sa carrière en tant que maire d’Angers. Coup de théâtre, l’adjointe Sophie Briand-Boucher prend la parole dénonçant un « complot machiavélique » dont Jean-Luc Rotureau serait la victime et annonce sa démission ce qui mettra le feu aux poudres et ouvrira la voie à Philippe Markovicz qui en fera de même quelques minutes plus tard. Suite à ce nouveau départ, Antonini prend la parole qualifiant sa démission de véritable succession et non de « succession en catimini » comme l’avait précédemment dit Christophe Béchu. Jean-Claude Antonini réagit: « je ne comprend pas qu’à un moment important pour la ville on s’en aille, c’est ce que j’appelle une démission négative pour la ville d’Angers ».

La minorité a profité de ces démissions pour se faire entendre. Après Roselyne Bienvenu qui relève que « les femmes ont servis de variable d’ajustement », Gilles Groussard assure que la situation pour lui se résume à « une sortie ratée, une succession glauque, une majorité et un dindon de la farce ». Rotureau réagit à ses attaques qui touchent à la fois sa vie personnelle et politique. Il se flanche pas et affirme qu’il restera fidèle à sa famille politique malgré les erreurs éventuelles de cette dernière et qu’il aimerait qu’on « respecte sa bulle ». Selon Mme Le Goff, cette succession est perçue comme une passation d’un bien de famille et illustre une certaine division de la majorité.

11h57: Le débat est clôs, Béatse va être élu.

Les + vus

Quitter la version mobile