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Le Premier Ministre Gabriel Attal promet d’autres mesures face à la colère persistante des agriculteurs

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Photo du Premier ministre, Gabriel Attal. /Photo prise le 26 janvier 2024 à Montastruc-de-Salies, France/REUTERS/Nacho Doce

Le Premier ministre tente d’apaiser la colère des agriculteurs

Le Premier ministre, Gabriel Attal, a effectué une visite dans une ferme d’Indre-et-Loire dimanche, cherchant à calmer la colère persistante des agriculteurs. Malgré ses annonces précédentes, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs menacent d’organiser un « siège » de Paris à partir de lundi.

Dialogues avec les Agriculteurs

Au cours de sa visite, Gabriel Attal a rencontré des agriculteurs et des représentants syndicaux, écoutant leurs préoccupations, allant des problèmes de revenus aux contraintes administratives et aux normes environnementales. Il a reconnu le sentiment de « déconsidération » et a déclaré :

« J’entends parfaitement ce que vous dites sur les injonctions contradictoires et le sentiment qu’on ne sait plus où on va. »

Réponses aux Doléances

Réitérant les promesses formulées vendredi concernant la simplification administrative et la fin de la hausse de la taxe sur le gazole non routier (GNR), le Premier ministre a assuré qu’il envisagerait de nouvelles mesures contre la « concurrence déloyale » d’autres pays européens.

« On est déterminé, (…) on va porter et continuer à porter cet enjeu et nos positions, nos convictions au niveau européen. » – Gabriel Attal.

Appels à un « Siège » de Paris

Malgré la levée de certains barrages routiers, les représentants syndicaux des agriculteurs maintiennent leur mobilisation et menacent d’un « siège » de Paris à partir de lundi. Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, a exprimé le mécontentement persistant :

« Il y a aujourd’hui (…) beaucoup d’agacement après ce qui s’est passé vendredi et (…) les gens ont le sentiment que leur message n’a pas été entendu ou pas compris. »

Perspectives pour la Semaine à Venir

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a présidé une cellule interministérielle de crise pour anticiper les scénarios possibles pour la semaine à venir. Gabriel Attal a admis que ses annonces de vendredi étaient « que le début » et qu’il ne cherchait pas à étouffer la colère agricole.

« On aura dans les semaines qui viennent d’autres décisions à prendre. » – Gabriel Attal.

Réactions Politiques

En réaction, Marine Le Pen a accusé le gouvernement d’être responsable des blocages annoncés par les agriculteurs. Elle a remis en question la politique suivie depuis 2017 par le président Emmanuel Macron et appelé à « sortir l’agriculture des accords de libre-échange ».

« Si le gouvernement agissait, il n’y aurait pas de blocage. » – Marine Le Pen.

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