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Angers. Un vent de « mécontentement » souffle chez les journalistes du Courrier de l’Ouest

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Tension chez les journalistes du Courrier de l’Ouest.

Réunis en assemblée générale ce lundi 2 février à Angers, les journalistes du Courrier de l’Ouest dénoncent dans un communiqué « la volonté affichée de la direction du Courrier de l’Ouest de remplacer les journalistes par des correspondants locaux de presse. »

« C’est au moment où la direction annonce ne pas remplacer 9 journalistes partant à la retraite d’ici 2018 qu’elle demande aux correspondants locaux de presse « de monter en puissance ». Rappelons qu’un correspondant local de presse est un travailleur indépendant qui n’a pas d’ordre à recevoir du journal avec lequel il collabore. En établissant un lien de subordination, chaque correspondant est fondé de demander sa carte de presse et d’obtenir ainsi le statut de journaliste. Sinon, c’est tout bonnement du travail au noir, qui se dénonce.

Les journalistes réunis en assemblée générale ce lundi 2 février à Angers s’élèvent contre ces pratiques qui mettent en péril le statut du journaliste (loi 1935). Ils exigent que la direction stoppe les relations privilégiées entretenues avec les correspondants locaux de presse depuis plusieurs semaines : demande répétée par écrit d’angles d’articles, formations à l’écriture au siège du journal ou encore la lettre aux correspondants dans laquelle il est écrit ce que le journal attend d’eux. » précise un communiqué

De son côté, le Syndicat National des Journalistes, première organisation de la profession, précise « être prête à alerter qui de droit pour obliger Le Courrier de l’Ouest – et plus largement les autres titres des Journaux de Loire – à stopper ces pratiques. A moins que Le Courrier de l’Ouest ne veuille embaucher 300 correspondants locaux de presse… »

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