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Fin des débats sur la réforme des retraites à l’Assemblée.

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Photo d’une vue générale de l’hémicycle de l’Assemblée nationale à Paris. /Photo prise le 6 février 2023 à Paris, France/REUTERS/Sarah Meyssonnier

Les débats sur la réforme des retraites se sont terminés vendredi à l’Assemblée nationale, sans que l’examen de ce texte contesté dans la rue qui a donné lieu durant deux semaines à des joutes nourries dans un Palais-Bourbon surchauffé n’arrive à son terme.

Seuls les tout premiers articles de la réforme, contenue dans un projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale, ont été examinés.

L’article 7, qui contient la mesure-clé du relèvement de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite, n’a pas pu être débattu avant la fin des discussions à minuit.

Parmi les nombreux sujets de désaccord, celui de la revalorisation des pensions les plus faibles a été particulièrement discuté, obligeant le ministre du Travail, Olivier Dussopt, à préciser que la pension minimum à 1.200 euros promise par le gouvernement bénéficierait à environ 40.000 personnes de plus chaque année.

Camp présidentiel et opposition s’accusent mutuellement d’obstruction des débats. A gauche, La France insoumise (LFI) a maintenu des milliers d’amendements à la différence des écologistes, des socialistes et des communistes, partisans d’une accélération.

LFI demande au gouvernement de prolonger les débats, qui doivent s’achever dans la soirée. La motion de censure déposée par le Rassemblement national sera discutée à partir de minuit, a décidé la conférence des présidents.

Après une semaine de pause, la réforme des retraites sera ensuite discutée au Sénat où le parti Les Républicains, dont l’exécutif espère le soutien pour faire aboutir son texte, est majoritaire.

Selon le calendrier prévu à la chambre haute, les débats débuteront le mardi 2 mars à 14h30 pour s’achever le dimanche 12 mars, week-end compris si nécessaire.

La cinquième journée d’action nationale contre la réforme à l’appel de l’opposition et des syndicats a donné lieu jeudi à une mobilisation modérée, en pleine période de vacances scolaires d’hiver. Environ 440.000 personnes se sont rassemblées d’après le ministère de l’Intérieur, 1,3 million selon la CGT.

Les organisations syndicales, unies dans leur rejet du texte, présentaient cette journée comme un dernier signal adressé à l’exécutif avant le 7 mars, où elles menacent de mettre la France à l’arrêt, avec des mouvements de grève reconductible.

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