Angers

Ardoisières – Angers. « La poursuite de l’exploitation ne serait pas économiquement viable » selon une étude.

Publié

le

Credit tchorski.morkitu

Depuis le 25 novembre 2013, date de l’annonce par le groupe Imérys de sa volonté de fermeture du site trélazéen de la société des Ardoisières d’Angers, nos collectivités territoriales sont mobilisées pour la préservation des 153 emplois du site. À notre initiative, et avec notre concours financier, une expertise a été diligentée par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).

Cette étude visait à mesurer l’état actuel des ressources en ardoise sur la propriété de la Société des Ardoisières d’Angers.

Ce lundi 24 février se tenait en préfecture de Maine-et-Loire la deuxième réunion du Comité de pilotage des Ardoisières durant laquelle les conclusions de cette étude ont été présentées.

Sur la base de documents fournis par la société des Ardoisières, sans investigations menées en propre par le BRGM, mais complétés par des informations transmises par quelques experts et les syndicats ardoisiers, l’étude conclut que la poursuite de l’exploitation ne serait pas économiquement viable dans les conditions actuelles du marché, sur le seul périmètre des ardoisières d’Angers, faute de réserves suffisantes prouvées.

Il apparaît par ailleurs que les données récoltées ne permettent pas de mesurer l’exact potentiel de certaines zones (le quartier Aval Daguenière et hors zone, le site de Grand-Maison).

Les conclusions de l’étude du BRGM ne laissent que peu de place à l’hypothèse d’une reprise d’activité. Néanmoins, s’il existe une solution pour sauver des emplois, celle-ci mérite absolument d’être creusée.

Dans ce cadre, nous redisons notre engagement pour que, dans l’hypothèse où un repreneur se faisait connaître, nos collectivités contribuent à une étude complémentaire visant à investiguer ces zones.

L’histoire du territoire angevin est intimement liée à l’exploitation de l’ardoise. Nous apporterons toute l’aide nécessaire si une nouvelle opportunité économique se présentait, permettant ainsi de poursuivre l’écriture de cette histoire millénaire.

 

Communication d’Angers loire Métropole

Les + vus

Quitter la version mobile