Angers

Angers Loire Métropole présente la clause d’insertion professionnelle sur les chantiers des Hauts-de-St-Aubin

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VD/Daniel Loiseau (à gauche), vice président d’Angers Loire Métropole, avec Frédéric Béatse (milieu), sur le chantier d’Aqua Vita dans les Hauts-de-st-Aubin

Dans les grands chantiers publiques voyant le jour dans le quartier des Hauts-de-St- Aubin, Angers Loire Métropole impose aux entreprises attributaires des marchés, d’embaucher, sur 5% des heures de travail totales consacrées aux chantiers, des personnes en difficulté professionnelle via des contrats de réinsertion.

Dans le quartier des Hauts-de-St-Aubin, une nouvelle structure devrait voie le jour fin 2013 : Aqua Vita, un centre aqualudique de 5000m2, pour 30 millions d’euros. Les travaux de ce chantier imposant ont maintenant commencés depuis un certain temps. Parmi les ouvriers du chantier, se trouvent des personnes en réinsertion professionnelle, au total de 11, dont 5 du quartier Verneau.

Ces contrats partent d’une volonté de la Ville d’Angers, et d’Angers Loire Métropole, d’imposer aux entreprises qui participent à la construction des nouveaux chantiers dans les Hauts-de-st-Aubin, que 5% des heures totales travaillées soient attribuées à des personnes en réinsertion professionnelle. Des personnes qui, si possible, vivent dans le quartier où le chantier est construit.

Sur le chantier d’Aqua Vita, cela représente un objectif de 13 450h de travail. Pour tous les chantiers concernés, et pas seulement dans le quartier des Hauts-de-st-Aubin, l’objectif sera dont d’effectuer, en 2013, 150 000h de travail par des personnes en réinsertion professionnelle, c’est-à-dire du travail pour environ 150 personnes. Les ouvriers recrutés ne sont pas pour autant novices dans le secteur du bâtiment, ils ont tous eu une expérience ou une formation professionnelle en rapport avec le BTP. Pour le chantier d’Aqua Vita, les personnes ont été embauchées par l’entreprise SOGEA, via A2I, une entreprise de travail temporaire d’insertion. L’un des dirigeants de SOGEA tempère : « Ces clauses d’insertion professionnelle sont aussi possibles car la conjoncture économique permet d’embaucher ces personnes ».

Valentin Davodeau

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