Angers

Jean-Luc Rotureau « Le fait que le changement du maire d’Angers s’est fait rapidement a pu abîmer la politique».

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Jean-Luc Rotureau en conférence-débat hier soir à Angers

« Peut-on faire encore confiance à l’action politique ? », c’est le thème du débat organisé ce mardi 26 mars à la faculté Saint-Serge, animé par le journaliste Alain Machefer et avec la participation de Jean-Luc Rotureau, adjoint au maire chargé de l’urbanisme et du philosophe Fred Poché.

Jean-Luc Rotureau a participé à une conférence/débat, à l’occasion de la sortie de son ouvrage « Autrement » paru le 21 février 2013, avec le philosophe Fred Poché et auteur de la préface de son livre. Cette conférence/débat à parmi à l’adjoint du maire de revenir sur quelques points clés de son livre. Il a émis un diagnostic sur la politique de la société : « La politique est abîmé à l’échelle nationale et le fait que le changement du maire d’Angers s’est fait rapidement a pu abîmer la politique et cela lui donne une image particulière ».

Pour Fred Poché, il existe deux logiques en ce qui concerne la confiance chez les personnes, une logique de méfiance et une logique de fatalité, les gens ont un regard dans le passé, ce réfère à ce passé et ont la difficulté de faire autrement, ils se focalisent sur le présent et leur avenir est pour eux incertain.

Jean-Luc Rotureau pose la question : « Peut-on faire confiance à l’action politique ? » Il répondra que oui, on peut faire confiance. Pour lui, trois causes sont à l’origine de cette question : l’image, la pouvoir et l’immédiateté. Les politiques doivent être au diapason de la vie des gens, être près du quotidien des citoyens et qu’il ne faut surtout pas confondre les attentes et les besoins, les citoyens veulent des politiques qui leur soient utiles, parfois individuellement ou collectivement. La politique s’inspire de la société et les gens s’intéressent à la politique de près comme de loin. L’adjoint au maire affirme que la société est en pleine mutation et que durant les dix années à venir beaucoup de choses changeront, il y aura moins de moyens publics dans les dix années futures que dans le passé et il faudra faire mieux, malgré ce manque de moyens, mais la question est de savoir exactement ce que l’on veut.

Un avant goût de « municipales » pour l’adjoint au maire? Dans tous les cas,  ce débat fût fédérateur et l’audience conquise par les explications de Jean-Luc Rotureau, a pu questionner l’auteur sur divers sujets concernant son livre.

Hugo Quinto 

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