Transport

Le concurrent de la SNCF qui souhaite relier Angers à Bordeaux en 2h25 ouvre son capital aux angevins !

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La nouvelle compagnie ferroviaire qui concurrencera le TGV de la SNCF dans le Grand Ouest et qui souhaite relier Angers à Bordeaux en 2h25 s’est associée à la plateforme d’investissement bordelaise Tudigo.

La nouvelle compagnie ferroviaire qui concurrencera le TGV de la SNCF dans le Grand Ouest et qui souhaite relier Angers à Bordeaux en 2h25 s’est associée à la plateforme d’investissement bordelaise Tudigo.

Le Train s’approche de plus en plus du départ. Cette nouvelle compagnie ferroviaire française qui souhaite concurrencer la SNCF en lançant une liaison régionale à grande vitesse dans le Grand Ouest entre Arcachon, Bordeaux, Angoulême, Poitiers, Tours, Angers, Nantes et Rennes annonce dans un communiqué « finaliser ses opérations de financement ».

L’opérateur explique qu’« une dernière levée de fonds sera exclusivement réservée à des investisseurs de grande envergure », fonds qui seront notamment destinés à acheter les 10 rames neuves commandées au constructeur espagnol Talgo, un investissement de 300 millions d’euros environ.

Rappelons que Le Train a également obtenu une partie de son financement grâce à l’entrée de deux banques dans son capital et à travers un fonds d’amorçage.

1 à 3 millions d’euros de capital

Mais l’entreprise entend également ouvrir une partie de son capital aux particuliers à hauteur de 1 à 3 millions d’euros. Elle annonce avoir choisi la plateforme bordelaise Tudigo pour mener à bien cette opération d’actionnariat.

Le calendrier de l’opération est le suivant:

Du 28 mars au 3 avril: pré-inscriptions sur le site de Tudigo ;

Du 3 avril au 11 avril: ouverture de la souscription, exclusivement réservée aux porteurs pré-inscrits entre le 28 mars et 3 avril ;

A partir du 12 avril: ouverture de la campagne au public. L’opération sera finalisée fin avril.
« Investir dans Le Train, c’est prendre part à une aventure entrepreneuriale et commerciale inédite. C’est participer à l’avènement d’un fleuron industriel français créateur d’emplois et au développement d’une nouvelle offre de transports grande vitesse. C’est contribuer à l’essor d’une mobilité responsable, au bénéfice des territoires, de leurs habitants et de notre planète » commente Alain Gétraud, directeur général de la compagnie.

Départ fin 2024?
Reste à savoir quand Le Train pourra prendre le départ.

« Lever de l’argent pour cet investissement (l’achat des rames, NDLR) prend du temps et c’est ce qui a retardé notre calendrier » nous expliquait en janvier dernier Alain Gétraud. « Tout cela est une première en France, ça prend du temps, le chemin est vierge » poursuit-il.

Recevoir le matériel neuf commandé prendra également du temps, pour rappel, Le Train misait plutôt sur du matériel d’occasion pour se lancer plus rapidement (et plus vertueusement), mais les rames réformées sont actuellement très difficiles à trouver étant donné l’effervescence du marché ferroviaire européen.

Bref, son calendrier de lancement commercial est sans cesse repoussé: d’abord prévu en septembre 2023, il ne devrait intervenir au mieux que fin 2024, un peu avant si Le Train parvient enfin à mettre la main sur du matériel d’occasion.

Alain Gétraud ne s’attendait peut-être pas à tant de blocages. « Ca manque d’impulsion à tous les niveaux », répète-t-il. « C’est dommage car c’est faisable très vite, pour la décarbonation, pour la proximité, pour le report modal, à un moment il faut y aller, pas dans 10 ans ».

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