Orne
Une école de Sées rebaptisée en hommage à Jean-Pierre Pelletier

Mercredi 9 avril, les élus de Sées ont officialisé une décision symbolique : l’école maternelle La Lavanderie portera désormais le nom de Jean-Pierre Pelletier. Selon Actu.fr, ce choix, validé par le conseil municipal, vient honorer la mémoire de cet ancien maire de la cité épiscopale, en poste de 1995 à 2008, disparu en 2014.
Cette décision intervient quelques mois seulement après que la Ville a donné le nom d’une rue à Jean-Yves Houssemaine, autre ancien édile. Une manière pour Sées de graver dans son paysage urbain le souvenir de ceux qui ont marqué son histoire.
Un parcours dédié à l’éducation et à la vie locale
Le choix de l’école La Lavanderie n’a rien d’anodin : Jean-Pierre Pelletier était profondément lié au monde éducatif. Instituteur à Sées de 1967 à 1981, il a poursuivi sa carrière en devenant inspecteur de l’Éducation nationale (1992-2000). Son engagement l’a conduit jusqu’au Conseil supérieur de l’Éducation, où il a siégé de 1996 à 2008.
Mais son implication allait bien au-delà de sa profession. Acteur majeur de la vie associative sagienne, Jean-Pierre Pelletier a dirigé le centre aéré, occupé des responsabilités au club de judo et présidé l’Amicale laïque pendant plus de vingt ans. Il fut également président du conseil de surveillance de l’hôpital, où il a œuvré pour la construction du pavillon Conté.
« Un homme respectable »
Lors de la séance du conseil municipal, le maire actuel, Mostefa Maachi, a salué la mémoire d’« un homme respectable » : « Je suis très content de l’honorer. Nous avons eu un avis très favorable de ses enfants. »
Un débat s’est toutefois ouvert sur la préservation du nom « La Lavanderie », symbole d’attachement pour d’anciens élèves. L’élu d’opposition Christian Richard a suggéré une dénomination double : école La Lavanderie-Jean-Pierre Pelletier. Cependant, la proposition initiale, simple et directe, a été maintenue.
Le conseil a validé l’adoption du nom « école Jean-Pierre-Pelletier » avec deux voix contre et trois abstentions, scellant ainsi le lien durable entre l’ancien maire et l’établissement qui accueillera désormais les générations futures.