Charente
Coulgens : la mairie sévit face aux aboiements incessants des chiens

Excédée par des plaintes répétées et une situation qui s’enlise, la maire de Coulgens, en Charente, a pris un arrêté contre les nuisances sonores canines et la divagation des chiens. Selon France Bleu, une amende pouvant atteindre 750 euros est désormais encourue par les propriétaires négligents.
Des aboiements du matin au soir : « c’est devenu insupportable »
À Coulgens, paisible village charentais situé à une vingtaine de kilomètres au nord d’Angoulême, la sérénité est troublée depuis des mois par une cacophonie bien particulière. Dans l’un des hameaux de la commune, un élevage de chiens de chasse est dans le viseur des riverains. Leurs plaintes s’accumulent et leur ras-le-bol est manifeste : « Le soir, on ne peut même pas profiter de notre cour, même l’après-midi. C’est insupportable », confie un habitant exaspéré.
Les aboiements résonnent jusque dans les hameaux voisins, ruinant la tranquillité des habitants. Malgré des discussions engagées avec les propriétaires des chiens, la situation n’a pas évolué, forçant la mairie à passer à l’action.
Un arrêté pour encadrer les nuisances sonores
Face à l’inertie des propriétaires concernés et à la pression grandissante des riverains — pétitions à l’appui —, la maire Véronique Pichon a pris un arrêté municipal spécifique. Celui-ci vise à encadrer et sanctionner les aboiements excessifs des chiens, mais aussi leur divagation, un problème récurrent dans la commune.
La mesure prévoit une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros pour tout propriétaire ne respectant pas la réglementation. « Ce n’est pas un arrêté contre les chiens », précise l’édile.
Un dernier recours face à l’impasse
Véronique Pichon insiste : cette décision n’a pas été prise à la légère. L’arrêté permet surtout aux forces de l’ordre de disposer d’une base légale pour intervenir rapidement en cas de nouvelle plainte.