Angers

Laurent Gérault : « Un dysfonctionnement de la démocratie locale, qui ne doit pas pénaliser les angevins »

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En juin 2010, le maire d’Angers de l’époque, Jean-Claude Antonini, avait fait publier un bilan de son action dans lequel aucun espace d’expression n’avait été accordé à la minorité. Les conclusions du Tribunal Administratif confirment « un dysfonctionnement de la démocratie locale à Angers, du non respect de la démocratie représentative » déclare Laurent Gérault.

Pour le conseiller régional des Pays de la Loire, les exemples ne manquent pas et ceux à trois reprises :

« La majorité a décidé du passage à la semaine de 4j1/2 dans le primaire dès la rentrée de septembre 2013, et de son organisation, sans même qu’un débat ait lieu au sein du conseil municipal. »

« De même en janvier, le Maire a refusé l’organisation d’un débat serein sur le mariage pour tous, en dehors de toute pression, afin d’atténuer ce que l’on constate aujourd’hui : un conflit sociétal très marqué. »

Et « La suppression soudaine de la commission de l’exécution budgétaire en mars dernier illustre également l’absence de volonté de prendre en compte le travail de la minorité. »

Pour Laurent Gérault, ce dysfonctionnement ne peut pas perdurer, il propose que la somme de 1 000€ à laquelle la ville a été condamnée, soit reversée intégralement au CCAS de la ville d’Angers, « pour que les angevins ne soient pas directement pénalisés. » Il salue également le travail de Maître Sublard, qui a permis d’obtenir gain de cause, et qui peut être pris en charge par une participation de chacun des 14 élus de la minorité.

Hugo QUINTON

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