Angers

Retour du soleil, retour aux jardins familiaux à Angers

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Credit MP – Les jardins familiaux de la Doutre à Angers.

Le beau temps enfin de retour, il est temps pour les amateurs de jardinage de se remettre au travail. Mais comme il n’est pas toujours évident de jardiner quand on habite en ville, une solution, à la fois écologique et économique s’offre aux angevins : les jardins familiaux.

Autrefois appelé « jardins ouvriers », les jardins familiaux ont vu le jour à la fin du XIXème siècle. L’idée est simple et ingénieuse : des parcelles de terrains cultivables mises à disposition des habitants par la ville et des associations. Ce principe détient un certains succès auprès de la population angevine, puisque pas moins de huit association de ce genre existe sur la ville d’Angers. Les jardins familiaux de Beauséjour, des Aupannes, de la Treille, de la Doutre ou encore de Belle-Beille, nombreux sont les sites à proposer de tels aménagements. Avec près de 1000 parcelles réparties sur 27,5 hectares au sein de la ville d’Angers et en périphérie, les jardins familiaux promulgue l’idée d’un jardinage écologique et durable.

L’Amicale des jardiniers de la Doutre.

Non loin du lac de Maine et au beau milieu du parc Balzac, on ne soupçonnerait pas une telle activité. C’est pourtant un total de 120 parcelles de terrain, allant de 135m2 à 245m2, qui sont mises à disposition des habitants. L’Amicale des jardiniers de la Doutre est soutenue par la ville d’Angers qui vient en aide à l’association sur le plan technique comme pour l’évacuation des déchets et qui s’assure aussi du bon entretien paysagé des terrains. Dans un esprit écologique et respectueux de l’environnement, des systèmes de récupération de l’eau de pluie ont même été installé sur les différents sites de jardins familiaux. Cela permet de limiter la consommation d’eau en ce qui concerne les arrosages.

Bernard, propriétaire d’une parcelle dans les jardins familiaux de la Doutre.

Un endroit totalement aménagé pour les jardiniers.

Le long d’un chemin sinueux, bordé de nombreux arbres et arbustes, apparaissent, un à un, les différents îlots de parcelles. Fleuris et bien entretenus, les lieux prouvent le grand investissement des jardiniers dans leur petit terrain. Chaque parcelle comporte son propre abri à outil et son petit espace personnel. Une belle initiative pour ceux qui n’ont pas la chance de posséder leur propre terrain. Bernard, retraité, possède une parcelle de 214 m2 et fait partie de l’association depuis maintenant près de 30 ans. Avec son potager de betteraves, radis, salades, fraises, framboises et pommes de terre qu’il affirme être « les plus belles du coin », il semble conquis par son petit jardin.

Plus qu’un simple moyen de faire des économies en cultivant ses propres légumes, c’est un véritable lien social que créent les jardins familiaux. « On se retrouve avec ceux des parcelles autour et l’été on fait des pique-niques et on joue aux palets » raconte un jardinier. En permettant de consommer mieux et de contribuer à l’aménagement et au dynamisme de la ville, les jardins familiaux sont des lieux où il fait bon se retrouver, surtout en ces périodes de beau temps.

Romane Saget

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