Angers

70e anniversaire de la libération d’Auschwitz : des élus et des lycéens angevins en Pologne

Publié

le

Dépot de gerbe ici sur la gauche Mme Karine Angel adjointe au maire de la ville d’Angers, devant le monument français dans le camp de Birkanau le 18 mai 2015.

Depuis dimanche et jusqu’à ce mardi soir, une délégation d’élus municipaux et de lycéens angevins sont à Auschwitz-Birkenau, en Pologne, pour un voyage pédagogique à l’occasion du 70e anniversaire de la libération du camp d’extermination nazi.

La délégation est conduite par Karine Engel, adjointe au devoir de mémoire et aux anciens combattants, qui est accompagnée d’Ahmed El Bahri, adjoint aux écoles et à l’éducation.

Onze lycéens angevins participent à ce voyage d’étude. Ils sont scolarisés dans les lycées Emmanuel-Mounier, Henri-Bergson, Simone-Veil, Henri-Dunant, Jean-Mermoz, Claude-Debussy et du Sacré-Cœur.

L’historien Alain Jacobzone, ancien professeur au lycée Henri-Bergson et spécialiste de la Shoah, Roger Poitevin, président de l’Association des amis de la fondation pour la mémoire de la déportation (AFMD) de Maine-et-Loire, et Alexa Chamoret, enseignante en histoire-géographie, participent également à ce déplacement. Ils apportent leurs connaissances sur la Seconde Guerre mondiale aux jeunes présents à leurs côtés.

Depuis dimanche, outre la visite du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, la délégation s’est rendue dans le ghetto de Cracovie, a découvert l’usine d’Oscar Schindler (l’industriel qui sauva des milliers de juifs de la mort) ainsi que le musée des arts d’Auschwitz.

Au camp d’Auschwitz, Karine Engel et Ahmed El Bahri ont déposé une gerbe devant la stèle dédiée aux Français victimes de la barbarie nazie. L’occasion de rendre hommage à tous ceux et celles qui ont péri à Auschwitz.

Pour mémoire, un convoi (le numéro 8) est parti d’Angers le 20 juillet 1942 avec à son bord 824 juifs originaires de l’ouest de la France. Seuls 14 d’entre eux ont échappé à la mort.

« Participer à ce voyage avec des lycéens est une très grande émotion pour nous tous », explique Karine Engel. « Plus d’1,5 million d’êtres humains sont morts dans ce camp. Etre sur les lieux mêmes de ce qui fut la plus grande barbarie du XXe siècle nous fait prendre encore plus conscience de la haine qui a habité cette époque encore très proche de nous et dont des témoins sont encore vivants. Les élèves présents à nos côtés ont beaucoup appris et c’était l’objectif de ce voyage d’étude. Ce déplacement marquera nos esprits à nous tous ».

Les + vus

Quitter la version mobile