Angers

Le MEDEF Anjou vent debout pour défendre les TPE

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Le MEDEF Anjou annonce lancer ce jour une pétition auprès de l’ensemble de ses adhérents et des entrepreneurs du département contre le projet de loi sur le dialogue social actuellement en discussion à l’Assemblée Nationale.

Celui-ci vient en effet compliquer de manière absurde la vie des TPE, alors qu’il devrait la simplifier.

Alors qu’il plaide depuis des mois, voire des années, en faveur d’un allégement des rigidités et de la sur-réglementation mortifères auxquelles doivent faire face les entreprises françaises, Bertrand Schaupp, Président du MEDEF Anjou sort de sa réserve naturelle « Un pas de plus est aujourd’hui franchi, en contradiction avec toutes les déclarations du Gouvernement ! En créant des Commissions Paritaires Régionales, avec le droit pour leurs représentants de pénétrer dans les entreprises, les députés manifestent leur méconnaissance de la réalité de nos TPE. Il est intolérable qu’une personne extérieure à l’entreprise, ne relevant pas de l’administration publique, puisse intervenir physiquement dans une entreprise privée. Tout cela ne peut que générer inquiétude et suspicion, alors que les entreprises ont besoin de confiance et de cohérence ».

L’organisation patronale rappelle que dans les TPE, plus que partout ailleurs, le dialogue social entre employeurs et salariés se fait en proximité, au quotidien et naturellement.

En outre, le MEDEF Anjou reste inquiet et attentif à l’évolution du dispositif pénibilité. Malgré les aménagements annoncés par le Gouvernement, il estime que « ce dispositif reste une bombe à retardement pour notre économie et naturellement pour nos TPE ».

Le MEDEF Anjou, qui rencontrait ce jour avec les principales autres organisations patronales du département, les parlementaires de l’Anjou, a réaffirmé avec force combien les efforts des entreprises du Maine et Loire sont bridés par des actions réglementaires et législatives, qui ajoutent en permanence de la complexité à la complexité, des charges aux charges et des contraintes aux contraintes. Le quotidien des chefs d’entreprise et de leurs équipes est devenu trop complexe, incertain et anxiogène.

Il réunit dès lundi son Conseil d’administration pour décider de la suite à donner à ce mouvement, en concertation avec ses adhérents.

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