Citoyenneté

Les collèges et lycées de Maine-et-Loire commémorent la résistance et la déportation

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Crédit AR : Loïc Cochennec, professeur d’histoire et Hani Bonetti, premier prix individuel lycéen

Alors que nous commémorons aujourd’hui les 75 ans du débarquement des alliés sur les plages de Normandie, le devoir de mémoire s’est tenu hier à la Préfecture avec les collégiens et lycéens du département. La conclusion pour chacun, d’un travail d’investissement tout au long de l’année scolaire.

Dans le cadre du concours national de la Résistance et de la Déportation, élèves et professeurs se sont mobilisés tout au long de l’année. Des prix individuels et collectifs étaient remis hier après-midi en Préfecture de Maine-et-Loire. Les élèves et leurs encadrants ont été acteurs d’une cérémonie qui s’est tenue en présence de Marie Mauffret-Vallade, sous-préfète de Segré-en-Anjou-Bleu, du Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale, Benoît Dechambre.

La rencontre qui a certainement marqué les esprits de nombre de jeunes est celle de M. Maingot, un résistant angevin qui a été déporté au camp de Mauthausen, en 1944, à l’age de 18 ans.

Des élèves investis

Des prix individuels et collectifs ont été remis aux meilleurs travaux des élèves. Le jury de la 58ème édition de ce concours remettait hier les prix départementaux aux meilleures copies individuelles et aux meilleurs projets de groupe. Parmi ces copies, c’est celle d’Hani Bonetti, un élève de première ES du lycée Henri Bergson, qui à le plus convaincu le jury. Hani et tous ses camarades ont composé pendant trois heures sur le sujet « Répressions et déportation en France et en Europe, 1939-1945. Espaces et histoire. » Une heure par semaine, l’heure était à la réflexion et aux exercices de mémoire pour la classe d’Hani, encadrée par Loïc Cochennec. Depuis plusieurs années maintenant, ce professeur d’histoire emmène ses élèves en Pologne, au plus près de l’histoire et à la rencontre de ceux qui l’ont vécu. Hani a rencontré une déportée survivante du camp d’Auschwitz et de nombreux témoins de la résistance et de la déportation. « Je ne connaissais pratiquement rien de cette période, ce que l’on a fait cette année m’a tout appris », déclare Hani qui, quelques jours avant de passer ses premières épreuves du bac, aura pris conscience e l’importance de sa mémoire. En guise de conclusion de sa copie, « Un peuple qui oublie son passé est condamné à le revivre ».

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