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Le Maine-et-Loire épargné par la nouvelle mouture de l’écotaxe !

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Credit Ma france .Le Maine-et-Loire épargné par la nouvelle mouture de l’écotaxe !

Exit l’écotaxe, place au « péage de transit » pour les poids lourds pesant 3,5 tonnes et plus. Le gouvernement revoie ses ambitions à la baisse : ce ne sont plus 15 000 km couverts pour 800 millions de recettes annuelles mais désormais 4000 km pour une recette de 550 à 560 millions d’euros. Alors que l’axe Nantes-Cholet était concerné par l’ancienne mesure, le Maine-et-Loire est cette fois épargné par ce nouveau « péage de transit ».

Rappelez-vous, l’été dernier, la Bretagne est en pleine contestation sociale. Le néo-mouvement des bonnets rouges enchaîne les manifestations, coordonnées par Christian Troadec, maire de Carhaix. Dans les viseurs bretons, l’entrée en vigueur de l’écotaxe, cette taxe écologique qui devra être payée par les transporteurs poids-lourds de 3,5 tonnes et plus.

La Bretagne se sent lésée. Exportant 90% de ses produits et étant plus reculée géographiquement que les autres régions, les bonnets rouges crient à l’injustice et vont notamment détruire une partie des portiques routiers dédiés à la collecte de l’écotaxe. Sous la pression, le gouvernement suspend la mise en vigueur de cette taxe si controversée.

Dimanche, Matignon a définitivement mis fin à l’écotaxe en décidant de la remplacer par un « péage de transit » pour les poids-lourds de plus de 3,5 tonnes. Ce système couvrira 4000 km sur les principaux axes routiers (hors autoroutes) empruntés par les transporteurs.Est-ce lié aux rumeurs de la probable fusion des Pays-de-la-Loire et de la Bretagne qui ont perduré durant de nombreuses semaines ? Nos confrères de Ouest France, se basant sur des sources qui proviendraient du ministère de l’écologie, ont avancé une carte des tronçons qui seraient concernés par la nouvelle mesure. L’axe Nantes-Cholet a été enlevé et le Maine-et-Loire n’est désormais plus concerné par cette mesure découlant du fameux principe « pollueur-payeur ».

Difficile d’évaluer précisément les conséquences économiques de ce constat sur les entreprises locales. Ce qui est en revanche pratiquement certain, c’est que le Maine-et-Loire ne sera pas concerné par ces portions de routes qui seront désormais plus ou moins évitées par les transporteurs.

Quentin Pasquiou

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