Environnement
Baby-boom et nuits insolites au Zoo de La Boissière-du-Doré : des naissances en cascade
Depuis le début de l’année et plus particulièrement ces dernières semaines, le Zoo de La Boissière-du-Doré (Loire-Atlantique), à une trentaine de minutes de Nantes et Cholet, connaît un véritable baby-boom et se transforme actuellement en véritable cocon de biodiversité.
Dernière surprise en date : la naissance d’un girafon le 16 juin dernier ! Bébé zèbre, petit paresseux, suricate, watussi, flamants de Cuba ou encore perroquets éclectus : les naissances se multiplient, apportant leur lot de premiers pas attendrissants, de cris curieux, de pelages encore neufs et de plumes encore duveteuses ! Cette effervescence est l’occasion parfaite pour découvrir ou redécouvrir le parc animalier de 28 hectares, peuplé de 1 100 animaux de 110 espèces, et vivre une expérience immersive unique avec notamment ses lodges nichés au cœur de la plaine africaine, face aux girafes, rhinocéros et autres zèbres…
Des naissances aussi rares qu’émouvantes avec la naissance surprise d’un bébé girafon
Le 16 juin dernier au petit matin, Camille, l’une des soigneuses du zoo, a eu la belle surprise de découvrir un girafon tout juste né, encore blotti contre sa mère. À la suite des premières analyses, le nouveau-né se porte à merveille. « Nous ne nous attendions pas à une naissance aussi tôt dans la saison. C’est une très belle surprise pour l’équipe, et nous sommes ravis d’accueillir ce girafon au sein du parc. Il a déjà fait ses premiers pas dans la plaine africaine sous les yeux des visiteurs. » ajoute Sébastien Laurent, directeur du Zoo de La Boissière-du-Doré.
Le printemps 2025 restera marqué par une vague de naissances dans presque tous les territoires du parc. Girafon, zèbre, suricate, watussi, deux saïmiris, trois milans de Brahm, trois chouettes effraies et… une douzaine de flamants de Cuba à la nurserie. Voici la longue liste des petites têtes qui ont vu le jour ces dernières semaines.
« Cela faisait plusieurs années que nous n’avions pas enregistré autant de naissances »
Parfois, la nature sait garder ses secrets. Thony, le soigneur des carnivores, suspectait une naissance chez les suricates, sans certitude. Jusqu’au jour où un petit museau curieux a surgi d’un terrier. Le bébé suricate, désormais visible, suscite beaucoup de tendresse auprès des visiteurs. Dans la volière australienne, deux jeunes perroquets éclectus ont récemment quitté le nid. Chez cette espèce, les différences de plumage permettent une identification rapide : le mâle, tout de vert vêtu, et la femelle, au plumage rouge et bleu. Autre oisillon en pleine croissance : un jeune flamant de Cuba, élevé à la main en nurserie, qui devrait bientôt rejoindre le groupe adulte autour du plan d’eau.
Autre naissance : un petit paresseux à deux doigts a récemment vu le jour. Accroché au ventre de sa mère, il passe ses journées à dormir, manger, et observer le monde qui l’entoure avec flegme. Son sexe reste encore inconnu : une analyse ADN est en cours, car l’espèce ne présente pas de dimorphisme visible. « C’est une période exceptionnelle pour le parc. Cela faisait plusieurs années que nous n’avions pas enregistré autant de naissances en si peu de temps. » constate Sébastien Laurent.
Les deux oursons nés en début d’année font sensation auprès des visiteurs
C’est au cœur de la Vallée des Ours, vaste territoire arboré de 2,5 hectares, que Meya, ourse née en 2017 à La Boissière, est devenue maman pour la première fois. Le 12 janvier dernier, elle a donné naissance à deux petits oursons, Orhy et Carlit, pesant moins de 500 grammes. Depuis, les deux bébés ours ont bien grandi. Cachés dans la tanière pendant plusieurs semaines, ils ont fait leurs premiers pas en extérieur à la mi-mai. Une scène émouvante pour les visiteurs, qui peuvent désormais les observer évoluer aux côtés de leurs aînées, Annie et Quiala. Une fratrie joyeuse, témoin de la réussite des programmes de reproduction menés au zoo.
Chez les tamarins lions dorés, trois naissances simultanées ont surpris l’équipe animalière au tout début de l’année. Un événement rare, qui porte le groupe familial à sept individus. Quelques pas plus loin, un tamarin empereur a vu le jour en janvier 2025. Il se déplace encore agrippé au dos de son père, comme le veut la tradition chez cette espèce. À leurs côtés, le jeune gelada Goïa, lui aussi né cet hiver, commence à explorer son environnement, toujours suivi de près par Diribi-D, son grand frère.