Restriction d’eau, Angers passe en mode « Alerte »

Mercredi 26 juillet, un arrêté préfectoral a acté le passage de l’agglomération d’Angers Loire Métropole au niveau « alerte » concernant la disponibilité de la ressource en eau. De ce fait des restrictions strictes s’appliquent pour économiser l’eau potable, indique la collectivité.

En Maine-et-Loire, les pluies et la situation hydrologique demeurent en dessous des moyennes saisonnières.

Pierre ORY, Préfet de Maine-et-Loire, a donc placé l’ensemble du département au niveau « Alerte » sécheresse. Les usages de l’eau par les particuliers et les collectivités sont donc restreints.

Les mesures de restriction sont établies sur quatre niveaux: « vigilance », « alerte », « alerte renforcée » et « crise ».

Pour les particuliers, plus d’arrosage des jardins potagers entre 11h et 18h, plus d’arrosage des espaces arborés et massifs de fleurs entre 8h et 20h, plus de remplissage et vidange des piscines sauf exception, et interdiction d’arrosage des pelouses, plus d’info sur le site de la Préfecture

Des dérogations exceptionnelles ont été accordées par le préfet aux services de la Ville d’Angers pour réaliser des arrosages de sauvegarde raisonnés et ponctuels (en fonction de la météo) des plantations pérennes (arbres, arbustes, vivaces). Les services sont notamment autorisés à arroser en cas de besoin jusqu’à 13h30 les jeunes arbres récemment plantés, afin de préserver le patrimoine végétal et garantir la pérennité des futurs îlots de fraîcheur.

« La Ville d’Angers travaille depuis longtemps à la réduction de sa consommation d’eau. Elle a notamment fait le choix d’adapter ses gammes végétales en privilégiant les vivaces qui nécessitent moins d’eau. C’est le cas devant le parvis de la Mairie par exemple. L’optimisation des consommations d’eau au plus juste pour les arbres et les espaces verts est également permise par l’arrosage intelligent, le sevrage progressif de certains végétaux. 32 sites auparavant arrosés ont été sevrés et l’objectif est de 90 sites à terme. Nous mettons également en place la différenciation des circuits d’arrosage entre les pelouses et les plantes pour mieux cibler l’arrosage des plantes et réduire celui des pelouses », complète Hélène CRUYPENNINCK.