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Angers commémore les 70 ans de sa libération

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Crédit Ville d’Angers – Le préfet de Maine-et-Loire, François Burdeyron, et l’adjointe au maire d’Angers en charge des Anciens Combattants, Karine Engel, ont déposé une gerbe au pied du Monument aux morts, place Leclerc, ce matin.

Le préfet de Maine-et-Loire, François Burdeyron, et l’adjointe au maire d’Angers en charge des Anciens Combattants, Karine Engel, ont déposé une gerbe au pied du Monument aux morts, place Leclerc, ce matin. Des véhicules militaires historiques seront exposés sur la parvis de la mairie, place du Ralliement et devant le château d’Angers tout la journée.

Après la percée décisive du général Patton à Avranches le 31 juillet 1944, et la prise de Rennes dans la foulée, la 5e division d’infanterie Red Diamond reçoit pour objectif la prise d’Angers.

Les premiers éléments de l’armée de Patton pénètrent en Anjou par Pouancé et Segré, dans la nuit du 4 au 5 août ; s’emparent de Candé le 6 août, et atteignent Saint-Jean de Linières (à 7 kms d’Angers) le lundi 7 août vers 17h, avec l’aide des résistants locaux.

Trois jours plus tard, le 10 août, vers 19h et après plusieurs jours de combats intensifs et meurtriers, les drapeaux commencent à apparaître aux fenêtres : Angers est libérée avec six jours d’avance sur le calendrier prévu, grâce à l’action d’avant-garde des résistants. 475 FFI ont combattu aux côtés des Alliés.

70 ans plus tard, une cérémonie de commémoration était organisée autour du monument aux Morts, place Leclerc, ce dimanche 10 août à partir de 10h50.

« Il y a tout juste 70 ans, Angers était libérée par les Américains. Ces hommes, jeunes et débarqués d’un pays qui à l’époque était lointain, ont accepté de payer très cher le prix pour notre liberté. Qu’ils en soient éternellement remerciés. C’est évidemment un immense jour de joie que nous célébrerons en ce 10 août.

Mais cela n’empêche pas de se souvenir et d’honorer également les victimes aux multiples visages de cette période sombre. Je pense bien évidemment à tous les déportés, notamment les Juifs du convoi numéro 8 de juillet 1942. Je pense aux résistants et aux otages, en particulier aux 67 noms de fusillés qui figurent sur la stèle du monument de Belle-Beille.

Enfin, je pense aux près de 300 Angevins morts sous les bombes dans les opérations de préparation de l’arrivée des alliés, en particulier dans la nuit du 28 au 29 mai autour de la gare. Quand on prend un instant pour avoir une pensée pour chacune de ces victimes, on se dit que la liberté est décidément un de nos biens les plus précieux. Ne l’oublions jamais » a déclaré le maire d’Angers, Christophe Béchu.

En parallèle de la cérémonie et du dépôt de gerbe, l’association Véhicules militaires historiques expose huit de ses pièces emblématiques sur le parvis de la mairie, place du Ralliement et devant le château toute la journée

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