Sarthe
« Je hais toujours la côte mais je n’ai rien lâché » : retour des participants des 24 Heures Vélo du Mans

Au lendemain de la 16e édition des 24 Heures Vélo du Mans (Sarthe), Selon Ouest France les participants livrent leurs impressions après un défi aussi éprouvant qu’humain. Parmi eux, le doyen de 84 ans ou encore une équipe composée de patients opérés de la hanche et du genou.
Une aventure humaine et sportive
La magie de l’épreuve, dédiée aux amateurs comme aux aguerris, réside dans cette diversité des profils. « C’est ce qui fait la singularité des 24 Heures », rappelle l’organisateur, Romain Gasnal.
Alain Caron, 84 ans, plus ancien coureur inscrit, a tenu son pari : plus de 250 km parcourus en solitaire. « C’est une question d’entraînement. J’ai toujours fait du sport. Après 24 heures de vélo, ça va bien », sourit-il, visiblement satisfait mais lucide.
La côte, l’ennemie des coureurs
D’autres participants, moins expérimentés, ont avoué avoir souffert mais aussi trouvé une immense fierté dans l’effort collectif. « Je hais toujours la côte, mais je n’ai rien lâché », raconte un coureur, hilare malgré la fatigue.
Entre dépassement de soi, solidarité et ambiance festive, les 24 Heures Vélo du Mans confirment leur statut de rendez-vous incontournable pour les passionnés et les curieux.