Angers

A Angers, une dette parfaitement propre.

Publié

le

DR

Alors que de nombreuses villes sont affectées par la crise des crédits toxiques, la rédaction d’Angers Info s’est procurée l’état de la dette de notre commune et est en mesure de vous annoncer une dette parfaitement propre et sécurisée. La bonne gestion de la dette de la ville (nulle jusqu’en 2009, comme l’a rappelé récemment l’audit financier commandé auprès de la société KPMG par Christophe Béchu et son équipe) ces dernières années est évidemment à souligner.

De nombreuses communes sont aujourd’hui empêtrées dans la crise des crédits toxiques. Les crédits toxiques, ce sont ces crédits indexés qui permettent de bénéficier pendant un certain temps d’emprunts avec des taux d’intérêts plus avantageux que le marché. Cependant, le revers de la médaille est une deuxième phase où, en fonction de la variation de certains indices financiers, les taux d’intérêts peuvent grimper comme par exemple à Nice où, comme le révèle le service des décodeurs du quotidien Le Monde, le taux d’intérêts sur les emprunts de la collectivité a grimpé considérablement pour atteindre 14,89% ! Soit pratiquement 150 euros d’intérêts pour 1000 euros empruntés, en sachant que les emprunts des collectivités se chiffrent en millions d’euros ! La plupart de ces emprunts ont été contracté par des élus souhaitant emprunter à très bas coûts et qui n’étaient pas forcément au courant des effets secondaires.

Nous avons donc cherché à savoir si notre ville était concernée par ce fléau et s’est donc procurée l’état de la dette de la ville. Parmi une succession de tableau, il faut trouver celui abordant la typologie de chaque emprunt. Avec 9 emprunts classés A1 et un placé dans la catégorie A2 depuis 2010, Angers est donc totalement épargnée par ces crédits toxiques, incertains et donc dangereux pour les finances de la ville. En effet, une ville ne peut pas tomber en faillite si l’on se réfère à la loi française. Ainsi, une charge de la dette aussi élevée se traduit par une hausse massive des impôts et une réduction drastique des dépenses publiques. Un scénario que notre ville évitera donc pour le moment.

Quentin PASQUIOU

Les + vus

Quitter la version mobile