Education

Rentrée scolaire 2024 : Neuf ouvertures de classes validées dans la Vienne

Publié

le

Image d’Illustration

Suite à la rentrée scolaire du 2 septembre 2024, l’académie de la Vienne a procédé à une réévaluation des effectifs. Ces ajustements ont conduit à l’ouverture de neuf classes dans plusieurs écoles du département, avec des décisions finales prises ce mardi 3 septembre par le comité social d’administration (CSA) de l’inspection académique.

Selon Centre-Presse, comme chaque année, des agents de l’inspection académique ont effectué un comptage précis des élèves pour vérifier les différences entre les effectifs prévus au printemps et la réalité des inscriptions à la rentrée. Plusieurs écoles de la Vienne étaient concernées par ces vérifications, ce qui a entraîné des modifications importantes de la carte scolaire pour l’année 2024-2025.

Quatre ouvertures de classes actées définitivement

L’inspection académique a validé l’ouverture de quatre classes de manière définitive. Ces postes sont attribués aux écoles d’Availles-Limouzine, Ceaux-en-Loudun, Nouaillé-Maupertuis (élémentaire), et Saint-Martin-la-Pallu (école de Charrais). Ces ouvertures visent à répondre à des hausses d’effectifs jugées significatives.

Cinq ouvertures provisoires pour répondre à la situation actuelle

Outre ces décisions définitives, cinq autres classes ont été ouvertes à titre provisoire, au moins pour l’année scolaire 2024-2025. Les établissements concernés sont : Boivre-la-Vallée (site de Benassay-Lavausseau), Ingrandes (élémentaire), Migné-Auxances (deux postes à l’école Robert-Desnos, un en maternelle et un en élémentaire), ainsi que Sommières-du-Clain. Ces ouvertures répondent à des besoins pressants mais pourraient être réévaluées en fonction de l’évolution des effectifs.

Des ouvertures nécessaires mais insuffisantes selon les syndicats

Bien que ces nouvelles ouvertures soient accueillies favorablement, les syndicats estiment qu’elles ne suffisent pas à résoudre tous les problèmes liés à la carte scolaire et à l’inclusion des élèves en situation de handicap. Le syndicat FSU-SNUipp, qui a voté en faveur des ouvertures, précise que « ces choix étaient nécessaires », mais pointe du doigt des difficultés persistantes. Le SE-Unsa, quant à lui, se réjouit des décisions prises, tout en rappelant que « toutes les demandes n’ont pas pu aboutir ».

Cette réorganisation de la carte scolaire montre l’engagement de l’académie à ajuster ses ressources face aux réalités du terrain, mais met également en lumière les défis que le département continue de rencontrer en matière d’éducation.